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RAPPORT DE LA COMMISSION

Si on voulait tenir compte dans ces expériences

de ce que la presque totalité de la tige du thermomètre était dans l'air ambiant, il faudrait augmenter les températures des tableaux précédents d'environ 3°,5. Ainsi, il y avait environ ro à ri divisions de la tige placées dans le manchon et soustraites au refroidissement extérieur. La température de l'air au-dessus de ce manchon, par une expérience directe, a été reconnue de 26°. La température minima répondant au fonctionnement de la machine était de 1310 et la température maxima , pour l'état de repos, était de i4 11 y a donc à chercher le nombre de divisions dont l'augmenteraient , dans le premier cas, 120 divisions pour une élévation de température 105e et, dans le second cas ,'130 divisions pour une élévation de température de 115°. Les coefficients de dilatation du mercure étant pris, d'après M. Regnault, de 0,00024 dans le premier cas et de 0,00025 dans le deuxième , on trouve dans le premier cas une augmentation de 3",o2, et dans le deuxième de 3°,74. Dans les premières expériences, les observations ont commencé à i h. 45'. De ce moment, à 2 h. 3', par conséquent, pendant 181, la machine a fonctionné. La pression intérieure s'est constamment maintenue entre 4aL,2 et et-,4 et la température s'est élevée graduellement de 118. à 130°,9 ; le thermomètre paraissait alors sensiblement stationnaire. A 2 h. 3', on a arrêté la machine et on a laissé

tomber le feu en laissant la vapeur s'accumuler dans les chaudières. Ce temps de repos a duré une heure. Dans l'intervalle de 2 h. 3' à 3 b., la pression s'est élevée graduellement et d'une nia-

DES MACHINES A.. VAPEUR.

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nière très-régulière de 4at.,23 à 5 at., en même temps que le thermomètre a monté constamment depuis 131° jusqu'à 1370. Lette dernière température est restée absolument fixe pendant les dernières 20 minutes, en même temps que le manomètre se maintenait entre 4at',9 I et 5 atm. A 3h. 5', la machine a commencé à fonctionner de nouveau ; mais par une erreur provenant de ce qu'on était venu dans l'intervalle réparer un joint de la prise de vapeur de l'autre chaudière celle-ci est restée fermée lorsqu'on a repris le travail, de sorte que pendant no minutes, la chaudière sur laquelle était le thermomètre a seule fourni de la vapeur à la machine; mais d'ailleurs, les deux chaudières communiquaient au manomètre. Pendant ces 20 minutes, le manomètre a varié de 4-'1.'95 à 5aL,4, ce qui n'est pas étonnant si l'on fait attention à la grande quantité de vapeur qui s'accumulait dans l'autre chaudière. En même temps, le thermomètre est descendu rapidement et sans réaction, de 1370 à 132°. A 3 h. 25' on s'est aperçu que l'autre chaudière était restée fermée et on a rétabli immédiatement la communication avec la machine :à l'instant même la température s'est élevée de nouveau en même temps que le manomètre, accusant la pression moyenne. des deux chaudières, a baissé. De 3 h. 3o' à 4 h., la pression a varié de 4aL,o8 4",37, et la température a varié de 134° à 136°,5. On voit que, dans cette expérience, il y a eu augmentation de température pendant le repos et abaissement pendant la marche de la machine. La différence , au reste, n'a été que de 5 à 60 tout au plus. Toutefois, il faut considérer qu'on n'a pas là les vraies températures de la tôle dans l'intérieur de la chaudière, car celles accusées par le