Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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DES MACHINES A VAPEUR.
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RAPPORT DE LA COMMISSION
nomètre, d'ailleurs, a toujours commencé par descendre au lieu de monter. A la tension intérieure de la chaudière qui a lieu à l'état normal, pendant
la marche, la quantité de vapeur produite par la tôle pour se mettre en équilibre de température, ne représente qu'un volume de 3m3,o8, et ce volume a tout le temps de s'écouler par le jeu de la machine pendant l'intervalle que met la tôle à se refroidir et qui est au moins d'une demiheure. Quant à la cause de la différence de température pendant le repos' et pendant la marche, deux hypothèses sont seules admissibles. Le fait est dû. ou à ce que pendant le repos, la tension intérieure de, la vapeur augmenterait par suite de son accumulation dans la chaudière, ou à ce que, pendant la marche, la projection d'eau liquide entraînée par
la vapeur sur les parois de la chaudière refroidira t celles-ei. Ces deux hypothèses s'accordent l'une et l'autre
avec les résultats numériques des deux expériences déjà citées; mais, d'après la troisième expérience qui a été dirigée en vue principalement de rechercher la cause du fait en question, celui-ci me paraît devoir être simplement attribué au sur-
croît de tension produit, pendant l'intervalle de repos, par l'accumulation de la vapeur. En effet dans cette troisième expérience, dont les résultats
sont détaillés dans le tableau précédent, on a pendant l'intervalle de repos, laissé perdre la va-
peur par le tuyau d'échappement du retour
d'eau, de manière que la pression ne s'élevât pas pendant tout le temps du repos de la machine. Comme on a laissé tomber le feu tout à fait , n'a eu,au bout de peu de temps, à laisser échapper
qu'une très-faible quantité de vapeur, ce qui a
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permis de négliger tout à fait l'effet de l'eau que cette vapeur pouvait entraîner pour refroidir les parois. On a ainsi maintenu la pression , pendant l'intervalle de repos , entre 3".,47et 3".,60, et la température qui , à la fin du travail , n'était pas encore stationnaire , ne s'est élevée que de /33°,5 à 137°, c'est-à-dire de 39,5. De f2 h. 45' à 3 h., la température s'est maintenue entre /36°,6 et /37°. A ce moment, on a chargé la grille et on a poussé le feu assez vivement, sans établir encore la communication avec la machine. De 3 h. 5 à 3 h. /5', la pression a augmenté de 3",75 à 3",20, et la température s'est élevée de /36°,9 à i43°,5. A 3 h. 15', la communication est établie avec la machine et on alimente la chaudière. De 3 h. à 3 h. 25', la pression se maintient entre 4a1',52 et 4aL,60 et la température entre /45° et 14%60En résumé, on voit que, d'une part, en s'arrangeant de manière à ne pas laisser la pression s'éleverpendant l'intervalle de repos on n'a eu qu'une augmentation insignifiante de température, et, d'autre part, que., dans toutes les circonstances où la température a varié dans un sens ou dans l'autre, elle l'a fait dans le même sens que la pression intérieure de la vapeur dans la chaudière servant aux observations. La première a seule présenté à cet égard une anomalie, mais qui, du reste, s'explique facilement. Dans cette expérience, à la reprise du travail, alors que, par erreur du chauffeur, l'autre chaudière restant fermée, celle où était le thermomètre fournissait seule la vapeur à la machine, la pression est montée de 5 atm. à 5',40; pendant qu'au contraire, la température descendait de 137° à 132° ; mais cette circonstance s'explique naturellement, si l'on considère que le manomètre communiquant à la fois aux deux
Résumé,