Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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RAPPORT DE LA COMMISSION, ETC.
chaudières, n'indiquait en rien la pression exis-
tante dans l'intérieur de celle qui fonctionnait seule et dont la tension devait évidemment être bien moindre que dans l'autre. Il me semble donc résulter de ces expériences, et j'ai l'honneur de proposer à la commission de répondre à M. le ministre des travaux publics, que dans toutes les chaudières à vapeur bien établies
NOTICE
Sur les usines catalan() -liguriennes et sur les avantaËes récemment obtenus en utilisant les flammes,perdues , par C. BALDRACCO.
et bien conduites qui fonctionnent dans des cir-
(Traduit par MM. JORDANO et GASTALDI.)
constances analogues à celle-ci, ce qui est le cas le
plus ordinaire, l'accumulation de vapeur qui a lieu dans la chaudière pendant la suspension du travail produit un suréchauffement des parois mais que celui-ci n'était pas assez considérable pour être par lui-même une cause d'explosion. La commission a approuvé les conclusions du rapporteur et y a joint l'observation suivante, sur la proposition d'un de ses membres. C'est que les expériences relatées ci-dessus prouvent bien que, dans le cas actuel et dans ceux analogues, le flux
Dans les provinces de Gênes, de Savone et d'Albenga , il y a quarante usines à fer ca talano-liguriennes établies pour la plupart depuis une époque très-reculée, puisque ni l'histoire ni les traditions populaires de la Ligurie ne conservent aucun sou.
venir de leur origine.
Elles se composent de la forge proprement
de chaleur a constamment lieu de l'intérieur à l'extérieur de la chaudière, en sorte que la chau-
dite, dans laquelle le minerai est directement con-
dière donnant toujours de la chaleur à la maçon-
maillet ou marteau dans lequel le fer est réchauffé et étiré en barres. Le matériel, tant de la forge que du marteau, se compose d'un foyer avec sa trompe pour l'air, d'un marteau, mû par une roue hydraulique à palettes et d'un martinet. L'eau du canal de direction est reçue dans un réservoir de la capacité de 1.200 à 1.5oo mètres cubes où elle s'accumule; elle est ensuite admise par des vannes, au-dessous des roues , et aux trompes, dans les proportions convenables aux différentes périodes des opérations. Ce foyer, essentiellement formé par 4 parois, est établi sur le sol entre un massif de maçonnerie
nerie du fourneau au lieu d'en recevoir d'elle, une explosion. n'est pas à craindre au moment de la reprise du travail , mais qu'il pourrait bien arriver que dans certaines chaudières mal conduites, sous lesquelles le feu aurait été poussé très-activement, le fait inverse se produisît , en sorte que
la maçonnerie s'étant suréchauffée et abandonnant directement sa chaleur à la tôle de la chaudière, celle-ci vint à acquérir, pendant le repos, une température notablement plus élevée que l'eau, auquel cas un accident pourrait être à craindre au moment de la reprise du travail.
verti en fer malléable, et d'un atelier séparé, le