Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)

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moyenne, le menu compris, 32 kilogrammes de fonte , 32 kilogrammes de ferraille et .231 kilogrammes de charbon par chaque opération, et on obtient de 4.240 à 4.360 kilogrammes de fer en carillons par semaine. En outre, les expériences que j'ai faites dans ces mêmes usines, constatent que si, vers la moitié de la seconde période de l'opération, on veut charger, clans l'endroit du feu qui est resté libre, une certaine quantité de ferraille, elle peut être traitée quelque temps après, et augmente les loupes d'un poids égal aux deux tiers de la ferraille employée, sans que cependant la quantité de charbon doive être augmentée. En partant des données du tableau précédent, et, calculant les frais spéciaux pendant une semaine, ou pour trente opérations, de la même manière qu'on a fait plus haut avec les données de l'ancien procédé, l'on trouve 1.096,80. Le prix du fer marchand en barres évint seulement de of,378 le kilogramme, quoique, en vue de sa bonne qualité, on en ait déjà vendu beau-

coup à un prix bien .supérieur, on aura pour

chaquesemaine un produit en argent de t.555,2o correspondant à 4., 16 kilogrammes de fer marchand fabriqué. Le bénéfice par semaine serait donc 458%40 bien supérieur à celui T7f,i8 qu'on réalise dans l'ancienne méthode Une déclaration authentique , signée par le propriétaire des usines, M. Pallavicini, confirme ces résultats.

MODIFIÉE.

MÉTFIODE CATALANE

Ces avantages, qui proviennent surtout de ce que le traitement préalable dans le four à réver-

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hère abrége de beaucoup la première période du traitement ou cuisson du minerai, pourront être obtenus quelles que soient les proportions de matières premières que l'on emploie. L'addition de ferraille, qui est encore pratiquée dans les usines de Tripalda et Prato, ne dérive que des habitudes des ouvriers qui ont, d'abord été tirés de la province de Rossiglione, où l'on utilise ordinairement cette matière. Admettant la somme de 3.700 francs pour frais généraux annuels.d'une usine catalano-ligurienne,

et tenant compte de toutes les dépenses , on

trouve, pour too kilogrammes de fer marchand en barres, un prix de revient de 38,28 dans l'ancienne méthode, et de 28,94 en utilisant les flammes perdues.

Quant au rendement en fer y compris celui de la fonte et de la ferraille, on le trouve de 8o p. too dans l'ancienne méthode , tandis qu'avec les fours à réverbère il s'élève à environ Go p. Io°. La consommation de charbon qui s'élève dans

le premier cas à 4P"',35 pour une de fer, n'est plus que de 2P""",57 en utilisant les flammes.

Tels sont les résultats obtenus jusqu'à présent mais il faut remarquer que l'on n'arrive à les obtenir couramment qu'après plusieurs jours (io à 15) d'un travail continu et régulier, et en maintenant bien constantes les,proportions des.matières premières; cela alien auSsi lors même qu'on n'emploie pas les fours à:réverbère , et paraît surtout provenir de ce que l'Uniformité dans la proportion et dans la composition chimique des scories et des crasses employées dans les opérations et qui restent toujours en,-partie dans le foyer impaxfaitement

yrsats;,: