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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

longtemps avec le mercure, lui cèdent une petite quantité d'argent ; comme il se forme un amalgame

dans la plupart des cas, l'action du mercure ne semble pas susceptible de conduire à une solution

directe du problème relatif à l'état d'association de Valaient. Inégales quan-

Mais nous avons cru pouvoir y parvenir indieh nous appuyantsur ce fait, que la quantité d'argent enlevée par le mercure en con tact avec une substance argentifère varie dans d'énormes proportions suivant l'état d'association de l'argent. Lorsqu'il se trouve à l'état métallique , c'est alors, on le conçoit facilement, qu'il se dissout avec le plus de rapidité dans le mercure; la décomposition .du sulfure d'argent par le mercure est lente, et celle du sulfarséniure et sulfantimoniure l'est encore davantage : il semble donc que des expériences comparatives

rectement ti"'s"."rge'" serbees pir le mercure dans un temps donné.

peuvent indiquer sous quelle forme se trouve l'ar-

gent dans nu minerai donné. Nous allons faire connaître. ici le résultat de plusieurs essais que nous avons exécutés sur différentes substances en vue d'éclaircir cette question , et en même temps d'étudier les différents procédés d'amalgamation.

6,2 grammes de blende de Pontpéan riche à (fardes argentiféres. gent , ont été tenus en contact avec du mercure Expériences rai.

.

tes sur des bien- 0,00 18, et contenant par conséquent og,o1 I 1

pendant quatre mois dans un flacon placé à l'intérieur d'une boîte montée sur un axe horizontal auquel on imprimait un mouvement de rotation; mais comme nous n'avions pas de force continue à notre disposition, et que nous ne pouvions faire tourner cette machine qu'a bras d'hommes , le temps pendant lequel on l'a mise en mouvement n'a été que de deux cents heures,

et. la rapidité de la rotation était de vingt-cinq

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tours à la minute; cette blende n'a pas cédé d'ar-

gent au mercure. On a soumis à l'action du mercure dans les mêmes conditions de la blende trèspauvre, mais que l'on avait enrichi artificiellement au même titre, en y ajoutant l° De l'argent métallique très-divisé 20 Du sulfure d'argent; 3° Du chlorure d'argent, dissous dans l'ammoniaque , qui a été 'décomposé immédiatement par la blende et amené à l'état de sulfure. On a obtenu dans le premier cas tout l'argent,

Cceosrigeéxqpuierni:

dans le deuxième environ la moitié, et dans le troisième à peu près les quatre cinquièmes. L'état de division de l'argent et son adhérence à la masse environnante doit exercer indépendamment de son état de combinaison, une influence considérable; néanmoins on ne peut supposer que cette influence soit assez grande pour empêcher empiétement l'argent d'être absorbé par le mercure; nous sommes donc en droit de regarder l'argent qui fait partie de la blende de Pontpéan comme étant à l'état de sulfure et même comme

formant avec le sulfure de zinc un composé qui résiste à l'action du mercure. Elpériencessur gramme d'une galène de Freyberg dont la te- des galeries. neur est de 3 1/3 p. ioo et qui contient exactement 0e,0339 d'argent n'a cédé que des traces de ce métal au mercure après un contact d'un mois, durantlequel la matière a été mise en mouvement soixante heures.

gramme d'une galène de Sala contenant o,o87 d'argent .a été attaqué plus facilement par le mercure; après quatre mois de contact et deux cents heures de rotation , le mercure a enlevé o',00 6 d'argent ou environ 18 p. Iwo de la