Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
Page : Image 130
Révision de 2 nov. 2014 21:23:22, edited by Anonymes
258
ASSOCIATION DE L'ARGENT
quantité qui s'y trouvait. Mais dans d'égales conditions on en a extrait une proportion beaucoup plus forte 1° d'un échantillon de galène mélangée artificiellement d'argent métallique (90 p. roo): 2° d'un échantillon dé galène mélangée de sulfure d'argent (i1 p. Rio) : 3° d'un échantillon de galène enrichie par décomposition de chlorure d'argent (70 p. r oo). Ezpériences sur Pour avoir un terme de comparaison nous de la stromeyérine et d'autres avons pris de la stromeyérine, c'est-à-dire un sulsunreg " effi- Cure double dans lequel on sait que du sulfure vre argentifères. / d argent est combiné avec du sulfure de cuivre-, après 15 jours de contact avec le mercure et trente heures de rotation, i gramme de ce minéral mélangé naturellement d'une assez grande quantité
de gangue et contenant 0g,0532 d'argent en a
cédéseulemen t ( )oe,0029 au mercure, c'est-à-dire
moins de 6 p. 'ou de la quantité qui s'y trouvait. En ajoutant à de la pyrite de cuivre 10 de l'argent métallique, -2° du sulfure, 3° du chlorure d'argent qui a été immédiatement décomposé, nous en avons extrait par le mercure 0,66, o,18 et oo r de l'argent contenu. Nous avons fait un essai semblable sur un sulfure cupro et plombo argentifère d'Huelgoat qui pa-
raît être analogue à la stromeyérine t gramme de ce sulfure mélangé de ._;:ingue et contenant oe,o63 d'argent, après un mois de contact avec le mercure etsoixante heures de rotation en a abandonné environ 6 centièmes au mercure, c'est-à-dire à peu près la 'même proportion que la Stromeyérine en a cédé dans un temps deux fois plus petit.
Ces deux dernières expériences Lites sur des (i) Voir l'expérience n. 42 du tableau général, aux
pages 262 et 263.
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
259
matières qui certainement contiennent l'argent
Les combinai-
à l'état de sulfure, sont très-propres à nous éClai- sons
- le sulfure
avec d irrprit rer ; nous voyons, en effet, que ces, minéraux sou- d'anire sulfures mis à l'action du mercure lui cèdent au bout d'un !Prt.11"1,,lirs' certain temps la vingtième partie de l'argent qu'ils te mercure.
"anrt P
renferment ; par conséquent le sulfure d'argent est décomposé par le mercure tore mêMe qu'il se trouve uni à du sulfure de cuivre. Or il est difficile de prétendre que l'argent natif ou sulfuré formant des mélanges naturels avec descorps étrangers, soit, en raison de sa sirnple cohésion ou de son adhérence, plus difficile à extraire parle mercure que du sulfure d'argent combiné avec -des sulfures métalliques : ceuxci , indépendamment de l'adhérence et de la cohésion , le retenant avec
une force d'affinité plus ou moins grande. Par suite, les sulfures argentifères qui ne cèdent au mercure aucune parcelle d'argent, comme la blende de Pontpéan, ou seulement des traces, comme la galène de Freyberg doivent, d'après toute probabilité, contenir l'argent à l'état de sulfure combiné. Nous voyons d'ailleurs que le sulfure d'argent tind:(/!1 qaciu, (r
forme avec d'autres sulfures des combinaisons di tetl; d'une stabilité très-inégale ; ainsi il est uni assez fortement au sulfure de zinc (blende de Pont péan) pour résister à l'affinité qu'a pour lui le mercure; dans la galène de Freyberg, la combi-
Leuéittil
sulfure
mfraél/atirieicluseusl.fures
naison des deux sulfures est aussi très-stable; die
l'est un peu moins dans le sulfure plombo-cuprifère d'Huelgoat et dans la stromeyérine. jr.easi>ocnins: Ainsi il est très-probable que parmi les sulfures ue d e petites cari-pt:,,abriZentae p métalliques neTenfernian (lue
Étés d'argent, il en est au moins quelques-uns, avéeeet nite comme la blende de Pontpéan qui contiennent ,Zernest cet argent à l'état de sulfure combiné avec eux.ques.