Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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RELATION DE LA DERNIÈRE
ÉRUPTION le VÉSUVE.
crois pas qu'on ait jamais observé un exemple de
hauteur du grand cône à partir du bas. En ce
laves entassées jusqu'à une hauteur égale à celle que je viens de mentionner. Au milieu de cette masse
de lave, et à l'endroit où elle avait rejoint le pied du grand cône, on voyait éboulé en partie l'un
des petits cônes (e, en arrière), qui furent en
éruption le 9 , et par le Pied duquel on reconnaissait que la nouvelle lave s'était échappée. C'est probablement aussi par le pied de ce même cône que s'échappa la lave m, in, qui s'était déployée
dans le canal dell Arena , et que je trouvai solidifiée lors de ma visite du 9. L'autre petit cône ( c, en avant) était situé en dehors et à quelques mètres de distance du bord occidental de la crevasse. Il s'était conservé à peu près intact, sauf quelques éboulements au sommet. Sa hauteur s'élevait. à 13 mètres. Il montrait du côté du Nord,
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même endroit, dans la soirée du 9 , il s'épancha un autre torrent de matières en fusion auprès de quelques jets de laves sortis le 2. avril i848, et qui s'arrêtèrent en atteignant PAtrio del Cavallo. Toutes ces laves qui, à leur sortie, s'étaient partagées en divers embranchements, se réunissaient en un vaste torrent dont la largeur moyenne peut s'évaluer à 45o mètres; ce dernier, parcourant l'Atrio del Cavallo et tournant au midi, au-dessous des crêtes orientales de la Somma , avait trouvé un nouvel affluent dans les laves qui descendaient par sept issues différentes du côté oriental du Vésuve. Les ouvertures qui s'étaient formées de ce côté
se trouvaient réparties sur un espace d'environ
un renflement à sa base; cette protubérance s'était
800 mètres, et les plus septentrionales d'entre elles étaient indiquées par deux petits cônes unis à leur
vers le fond, semblable au lit d'un fleuve, le canal qui avait servi d'issue à la lave. Ce canal communiquait ensuite avec la grotte e décrite précédem-
base, et situés au septième de la pente inférieure de la montagne. Plus loin, et un peu an-dessus, dans la direction du Midi, il y avait un autre cône beaucoup plus grand que les précédents et plus élevé que les monticules du côté septentrional, bien que son sommet fût écroulé ; venait ensuite une lave qui s'était fait issue au tiers de la hauteur du Vésuve; aucun monticule ne s'était formé
ouverte à la partie supérieure, de même que le sommet de ce petit cône. L'ouverture présentait une excavation d'environ 9 mètres, et l'on voyait
ment, et arrivait enfin au grand jour f, f pour se diriger vers le canal dell .drena. La lave épanchée dans la soirée du 9, et' qui avait recouvert la petite coulée de lave b, b, apparue le 5, était située un peu plus à l'Occident. Elle se montrait sur la pente inférieure de la montagne, et à partir du sixième de cette pente, peut-être même un peu plus bas. Il ne s'était formé aucune proémi-
nence à l'endroit de la sortie. Enfin, près du bord oriental de la grande crevasse, on voyait d'autres traces de dislocation, à peu près au sixième de la
it sa sortie. Le cinquième jet de lave avait pris naissance un peu au-dessous du précédent, et toujours plus avant dans la direction du Midi; sur un point l'approché du pied de la montagne, il y
avait au milieu de cette lave une autre bouche d'éruption facile à reconnaître, parce que l'on apercevait encore en cet endroit les ruines d'un cône percé profondément au milieu. A une grande distance des précédents, et plus au bas , sur le
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