Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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CRIUJ SEM ENT DES PUITS
ayant pour section transversale un carré de ow,
de côté, était allongé à mesure que l'on approfondissait le puits; à om,go environ de son extrémité inférieure, qui était garnie d'un cône (q) en fer, se trouvaient établies huit plaques (r) en fer, de I mètre de hauteur, de om,o65 de largeur et de
am,005 d'épaisseur, munies d'un rebord (t) de om,o6, sur lequel l'appareil venait s'asseoir, arrivées sur le sable, les dragueuses se plaçant horizontalement cornme l'indique lafiq. 10, étaient main-
tenues dans cette position par les arrêts (F) en' fer, de om,28 de longueur et de orn,06 de largeur, fixés aux bras (b); les chaînes étaient détachées de
la corde qui avait servi à descendre l'appareil et fixées à deux crochets cloués à la partie supérieure de l'arbre (P). Les ouvriers, placés sur un plancher en bois suspendu aux six oreillons de l'un des tronçons supérieurs, imprimaient alors à l'arbre portant les dragueuses un mouvement de
rotation, au moyen de l'appareil (fig. II et 12) composé de deux pièces (a, ) en fer battu, reliées par des boulons (b) et présentant, ainsi assemblées, quatre bras de un mètre de longueur, snr lesquels ils agissaient ; deux vis (e) maintenaient cette
armature sur l'arbre en bois ( P), muni en cet endroit de plaques en tôle (e); l'appareil était , de plus, solidement calé sur cet arbre, par des coins en bois que l'on chassait dès qu'ils avaient le moindre jeu. Enfin deux rouleaux (r), formés d'un cylindre en tôle de orn,o3 de diamètre, mobile sur un axe en fer fixé à deux bras de l'appareil , servaient à guider les chaînes au moyen desquelles on remontait ou descendait les dragueuses.
Lorsqu'après un certain temps les ouvriers éprouvaient de la difficulté à faire marcher les
DANS LES -SABLES MOUVANTS.
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.dragues, ils les remontaient jusqu'au niveau du plancher, de la même manière qu'ils les avaient descendues; ils les prenaient ensuite par la poignée (e) pour en vider le contenu dans un baquet placé auprès d'eux. Les sables extraits étaient urne-
nés au ,jour dans des entres de la contenance de 3 hectolitres. On faisait redescendre les dragueuses,
puis l'on continuait à travailler comme nous venons de l'indiquer. Quinze ouvriers, partagés par postes de cinq v hommes, travaillant quatre heures sur douze, extrayaient les sables et enfonçaient le cylindre en tôle dans le terrain, en faisant tourner les écrous des vis de pression. Ils recevaient chacun fi'. 20 C. pour quatre heures de travail. Six ouvriers chargés de la manuvre des culiks au jour et trois conducteurs de chevaux, travaillant :huit heures par jour, étaient payés à raison de i fr. Enfin trois chefs mineurs (porions) se partageaient la surveillance du travail.
Dans le commencer-rient du travail dans les sables mouvants, la descente du cuvelage en tôle a été de d'A). à on1,8o par jour ; mais à mesure
que l'on a pénétré dans le banc de sable, la manuvre des dragueuses est devenue très-pénible, en partie à cause de la grande distance qui les séparait du point où l'on appliquait la force nécessaire pour leur imprimer un mouvement de rotation. L'on a également éprouvé beaucoup de peine à vaincre les résistances qui s'opposaient à la descente du cylindre, résistances provenant du tassement et de la pression exercée par la colonne
de sable contre la paroi extérieure du cuvelage, et qui devaient augmenter à mesure qu'il pénétrait dans le terrain.