Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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y, CREUSEMENT DES PUITS
La difficulté du travail a donc été en augmentant, et la marche du cylindre a été considérablement ralentie. Vers la fin du mois de septembre 1846, la profondeur de favaleresse était de 63',6o, et la hauteur de la colonne d'eau, dans l'intérieur du cuvelage, de 29 mètres; l'on avait établi 32 mètres de cuvelage en tôle et pénétré de 20n',6o dans le banc de sable mouvant; il restait encore im,4o (le ter-
rain à traverser avant d'avoir atteint le schiste
houiller. Quoique l'on continuât d'extraire les sables avec les dragueuses, il fut impossible de faire descendre le cylindre , parce qu'on ne put vaincre,
au moyen des vis de pression, les obstacles qui s'opposaient à sa marche. On fit alors baisser de 5 à 6 mètres le niveau de l'eau dans l'intérieur du cuvelage; cet épuisement occasionna probablement Un mouvement qui fit remonter les sables de orn,5o, à om,4o dans le puits, et qui diminua les résistances provenant de leur tassement a l'extérieur du cuvelage.
Après avoir laissé remonter les eaux jusqu'à
leur niveau naturel , on fit de nouveau manoeuvrer les dragueuses, et l'on parvint, dans le courant du mois de novembre, à descendre le cuvelage en tôle, composé de dix-sept tronçons de 2 mètres, jusque sur le terrain houiller, dont la surface est inclinée de o-,1 8 environ par mètre, du Nord au Sud. La partie Nord du cuvelage reposa donc d'abord sur la roche solide, et les sables eurent encore facilement accès dans le puits au-dessous de la partie Sud , qui se trouvait distante de o,7o environ du schiste houiller. Comme le terrain dans lequel on devait alors travailler était trop dur pour être entamé facilement
DANS LES SABLES MOUVANTS.
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par les dragues, on se servit d'un alésoir (fig. 13, 14 et 15) pour couper la roche et préparer ainsi la place où ces appareils devaient fonctionner. Cet ,instrument se compose d'un carré (a) de o,21 de
côté intérieurement, de o",04 de largeur et de om,o8 de hauteur, muni de deux bras (b) de im,12
de longueur, à l'extrémité desquels se trouve un couteau (e) mobile autour de l'axe (d), et maintenu dans une position horizontale par un ressort (e) formé de trois feuillets d'acier de or',007 d'épaisseur et de longueurs différentes, fixés au même point (i), sur l'appareil , par une de leurs extrémités , et pressant par l'autre sur la tête du couteau. Les deux arbres (b) sont renforcés par quatre barres, dont deux (1) de om,o35 de diamètre et deux: (ni) de orn,02 , qui s'appuyent contre deux montants (o) de 1710 de hauteur et de om,o4 de diamètre, posés sur les bras (b) et portant à la partie supérieure un second carré (p), de même largeur que le premier, niais seulement de om,o4 de hauteur. Tout l'appareil est en fer battu.
On s'est d'abord servi de couteaux de o"`,2o de longueur; puis on les a remplacés par d'autres de om,30, orn,42 et o^',5o. Lorsque l'on employait , la longueur de l'appareil dépassant le diamètre intérieur du cuvelage, il fallait , pour le descendre, soulever les ressorts an moyen de deux chaînes fixées aux anneaux (n) dont ils étaient munis, et les couteaux, .mobiles autour de leur point d'attache, pouvaient alors se placer verticalement; arrivés sur le schiste , ces couteaux , portant chacun un anneau auquel était attachée une autre chaîne, étaient redressés et
ceux-ci
disposés horizontalement. En travaillant avec des couteaux de om,5o, on pouvait pratiquer dans la