Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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A TRAVERS LES SABI..ES MOUVANTS.
CREUSEMENT DES PUITS 446 0'1,52 et une hauteur de 0'11,96, déduction faite de celle du piston, dont la course était de om,go; comme ce piston venait dans son ascension toucher le couvercle supérieur du cylindre clans lequel il fonctionnait, il devait donc laisser au-dessous un
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Mais cevolume n'est que théorique; dans ce calcul, nous n'avons pas tenu compte des pertes qui se faisaient par les soupapes, par les joints du
espace mort de 01,06, lorsqu'il était arrivé au point le plus bas de sa course. D'après ces don-
cylindre soufflant et du tuyau qui amenait l'air dans le puits, des variations de tèmpérature, etc., etc.; en ne conservant que les deux tiers de ce vo-
lume, soit 126m3,09432o, ce qui équivaut à
nées, il y avait ainsi, au-dessus du piston ,lorsqu il était descendu , un volume de
36,027 mètres cubes d'air comprimé à 3,5 atmosphères, nous ne nous écarterons pas beaucoup de
3,14 x (o-,26) X 0-,90,- 0-30 91037, volume qui était rempli par de l'air à la tension atmosphérique, et que, le piston, en montant,
Ce volume d'air paraissait donc devoir subvenir surabondamment aux besoins des ouvriers (au
envoyait dans le puits.
Lorsque le piston était parvenu au haut de sa course, il y avait, au-dessous, un volume de (om,26)'
qui était également rempli par de l'air à la tension
atmosphérique, et dont une portion, 3,14><(,o1,26)2 x 0'11,06 x 3 atm. 5=0-3,044583, restait dans l'espace mort, lorsque le piston était arrivé au bas de sa course. Il n'entrait dans le puits, lors de la descente du piston, qu'un volume de .
om,2038o8°-3,044583=e3,159225, une..atmosphère de tension.
Pour un coup double du piston, la quantité d'air fournie par la machine était clone de t o37
01113,1 59225 = 01'3,35°262;
et comme le nombre de coups doubles était, en moyenne, de 9 par minute, la quantité d'air envoyée clans le puits pendant une heure était de 1891'3,141480.
la quantité réelle d'air envoyée dans le puits.
nombre de 7 au maximum) qui travaillaient dans le puits; car on sait que, dans l'atmosphère ordinaire, le volume d'air pur nécessaire à la respiration est de 6 mètres cubes environ. Or, quoique jusqu'ici aucune expérience directe n'ait démontré qu'avec un volume d'air comprimé à 2, 3. etc. atmosphères, l'homme puisse vivre 2, 3, etc.
fois plus de temps qu'avec le même volume à une atmosphère, il est. cependant probable que, dans le cas qui nous occupe, il ne fallait pas 6 mètres cubes d'air comprimé à 3,5 atmosphères parindividu et parheure. Les ouvriers se trouvaient
donc avoir à leur disposition une quantité d'air beaucoup plus que suffisante. Cependant il arrivait souvent que l'aérage laissait à désirer; cela provenait principalement de ce que les lampes consommaient déjà une grande partie de l'air; que les produits qui échappaient à la combustion étant assez abondants, en viciaient un grand volume; qu'il y avait beaucoup de vapeur d'eau tenue en suspension dans cette atmosphère, et qu'une quantité très-notable d'air pur s'échappait du puits, en même temps que l'air vicié