Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
antimoniure, car il y a d'autres moyens de dé truire ces combinaisons : ainsi, par un simple
Il ne parait pas ètre indispensable d'opérer une chloruration préalable.
grillage, on peut faire passer l'argent à l'état métallique, et il semble qu'alors il devrait s'amalgamer plus facilement avec le mercure que s'il se trouve à l'état de chlorure, et exige par conséquent une décomposition préalable. Nous verrons plus loin pourquoi ce dernier mode de traitement est préféré, malgré sa complication. Cependant les réactions chimiques par lesquelles on explique les diverses méthodes d'amalgamation ne doivent pas être considérées comme la base indispensable de tous les procédés d'extraction de l'argent par le mercure, et il ne faut pas
regarder comme dénuées d'utilité des tentatives qui auraient pour objet de changer le principe général des traitements actuellement en usage, au moins dans quelques cas et pour certaines espèces
de minerais. Nous ferons même observer qu'un métallurgiste du Mexique, M. Bowling, a cherché à expliquer la méthode d'amalgamation américaine ( le patio) par des réactions chimiques dans lesquelles l'argent ne passerait pas à l'état de chlorure: en partant d'un point de vue particulier, il a proposé des modifications qu'il regarde comme
étant d'une haute importance. Nous discuterons
plus loin la manière de voir de M. Bovvring, mais ici bornons-nous à rappeler que la plupart des savants et des praticiens admettent que dans l'amalgamation américaine, comme dans celle de Freyber.- il se produit une chloruration de l'aro-ent Nécessité
de
faire des expériences compararives pour appré-
Ors les diverses ofluences
qui
Quand on réfléchit sur les changements qu'il conviendrait de faire aux procédés actuels, on sent
le besoin de s'appuyer sur une foule de données que l'on ne trouve point dans les traités de chimie
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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ou de métallurgie : ainsi l'on ignore le degré d'effica. sont en jeu dans ' cité avec lequel agissent, dans certaines limites de lamalgamation.
temps, sur les composés argentifères naturels, les
agents que l'on peut avoir à sa disposition : par exemple, comment le mercure agit-il, non pas seulement quand il est isolé, mais encore accompagné de divers sels, de métaux ou de composés métalliques? avec quelle énergie est-il susceptible
de s'emparer de l'argent, soit à l'état natif, soit combiné avec du chlore, du soufre et avec d'autres sulfures métalliques? Quelle est l'influence des différentes gangues pour retarder l'amalgamation? On trouve à la vérité dans plusieurs publications des aperçus relatifs à ces phénomènes, niais on manque d'un ensemble d'expériences comparatives qui permettent d'apprécier avec exactitude l'importance relative des divers effets qui peuvent se produire simultanément. On ignore même si le
mercure est susceptible de s'emparer de l'argent, lorsqu'il est engagé dans des combinaisons sulfurées multiples. On voit combien de points obscurs seraient à éclaircir pour une étude complète des divers procédés d'amalgamation. D'ailleurs il y a des faits qui sont généralement admis par les praticiens et qu'il importe de constater par des essais directs ; par exemple , ceux relatifs à l'influence de la quantité d'eau dont sont imbibés les minerais pendant qu'on les soumet à l'amalgamation : ainsi on a cru
observer que le mercure peut s'unir à l'argent
avec plus ou moins de facilité, suivant le degré de consistance de la pàte que forme le mélange des matières imbibées d'eau.
il est aisé de concevoir comment le désir d'éclaircir les questions qui se rattachent à l'amalg,a.