Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
sulfures d'argent simples ou multiples; tantôt il SYtrotive des quantités assez considérables de sulfures métalliques, tantôt il n'y a d'autres gangues que des minéraux pierreux.
A Freyberg, et dans la plupart des villes de Principedes procnémdteisond'aiiéanlégraa-- l'Europe où les agents chimiques et le combustilemern suivis en He sont à un prix Modéré , on a résolu les diffiEurope.
cuités inhérentes au mélange des substances argen-
tifères par l'emploi d'un procédé dans lequel on fait intervenir avec l'aide de la chaleur un grand excès de chlorure alcalin , en vue de ramener tous
les composés de l'argent à une forme unique, Procédés suivis en Amérique,
la plus facile à produire et à décomposer ensuite sous l'influence réductrice des métaux. Sur les plateaux du Nouveau-Monde, où il y a peu de combustible et ou les chlorures sont chers, la méthode européenne est généralement impraticable, et l'on est contraint d'employer des procédés beaucoup plus lents, et dont les résultats sont plus imparfaits. Lorsqu'une portion de l'argent est naturellement combinée avec un corps halogène, on l'extrait immédiatement par un procédé deréduction rapide et peu dispendieux (le cazo); mais l'autre portion de l'argent, qui s'y trouve à l'état
de sulfure, ne peut en être séparée que par un autre procédé qui exige un très-long laps de temps et qui ne produit que des résultats imparfaits. Ce
second mode de traitement, nommé patio , que l'on applique directement à la plus grande partie des minerais du Mexique , outre qu'il est très-lent, a l'inconvénient de consommer une proportion assez considérable de mercure, et il a le défaut encore plus grand de ne produire qu'un rendement très-médiocre et de laisser dans les résidus la pres-
que totalité de l'argent qui est associé en petite
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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quantité à des sulfures métalliques, et même une portion considérable de celui qui s'y trouve sous forme de sulfure double (sulfarséniure ou sulfantinDioanpiurèrse)c.
es remarques, on comprend que da)Itlits Dans nos rechenr ; nos recherches nous ne devions pas avoir pour I clics nousdevio
principal de perfectionner les méthodes d'amal- icraomir4ituerr oiu gamation européennes, où le bas prix du combus- procédés d'Amétible et du chlorure de sodium permet d'en con- CZ» II ne-e. sommer d'assez grandes quantités pour opérer roi". l'extraction de l'argent; nous devions surtout chercher à obtenir des résultats applicables à l'amalgamation américaine. Evidemment, dans l'état actuel de la métallurgie, il faut chercher tous les moyens de rectifier un mode de traitement clans lequel on aime encore mieux sacrifier jusqu'à 3o et 4o p. Io° de l'argent contenu dans les minerais, plutôt que d'employer des procédés plus parfaits en théorie, mais qui entraîneraient des dépenses supérieures à la valeur des produits.
Il semble difficile de remédier à cette situa- Observations sur fion , si l'on ne connaît pas d'une manière posi- eletstumrtleàsn°1bot;erlr!sr tive les réactions propres à chacune des espèces d'y arriver. argentifères dont Je mélange compose les mine-
rais. Quand on pourra apprécier l'importance relative de tous les divers efficts qui doivent se
produire dans le mélange et la trituration des substances naturelles avec les agents que l'on peut faire intervenir, c'est seulement alors que l'on jugera si les phénomènes de la voie humide sont susceptibles de fournir un procédé qui, sans en-
traîner de trop grands frais d'appareils, de matières premières ou de main-d'uvre, soit également applicable aux minerais de compositions: diverses, de façon à produire un bon rendement-