Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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aàgôél'fiée .bE L'AitdCrrr 474 en argéit compatible avec une faible consomma-
tion de mercure. Nous n'osons pas nous flatter d'avoir trouvé la solution définitive d'un problème aussi compliqué, tant par les difficultés théoriques
que par les exigences locales des régions où- se trouvent les mines d'argent. Du moins nous serdns heureux si les faits que nous allons exposer peuvent être la base d'une solution pratique à laquelle notre éloignement des ateliers d'amalgarnation ne T1011S permet pas d'aspirer. Cependant, après avoir
fait connaître les résultats des centaines d'expériences que nous avons exécutéeS'cfans les con-
nous Lin de.mereure
semble praticable là où les conditions locales n'y mettent pas obstacle.
on conçoit combien il-doit être difficile d'effectuer
Recherches sur le dosage de l'ar2:ent uni au mercure.
le mercure.
sage à la masse entière; niais c'est ici que
des essais de laboratoire, et dont la réalisation
iiiitures très-diverses, nous passerons en revue les lirincipaux procédés.' d'amalgamation , et après avoir signalé les indilificatiôns que nous croyons devoir apporter â.leur explication théorique, noti indiquerons les perfectionnements qui résultent
gent dissous dans
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jours été plus considérables que celles employées dans les grandes exploitations, et si nous avions voulu connaître l'argent' ;amalgamé .dans chaque expérience, soit en distillant tout l'amalgame, soit en l'attaquant totalement par les acides, ireût fallu un temps si considérable que de loi-ignés séries d'essais eussent été matériellement inexécutables, même en faisant abstractiondes dépenses qu'une pareille méthode aurait entraînées.
- .
Sons ne pouvions donc opérer que sur des frac- Distribution iné. 'tions d'amalgame, et rapporter le résultat du do- g,aaaleiesdedsanasm aulnavons rencontré une difficulté grave. Depuis Sage, on sait que si on dissout un métal dans unegrande quantité de mercure, les différences de densité empêchent l'amalgame.de se distribuer uniformemément dans la masse liquide. Cet observateur a démontré que l'amalgame d'argent, par exemple, se porte à la surface du .bain, tandis qu'au con-
ditions les plus variées et sur des minerais de
Remarques sur le do.age de l'ar-
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
Gomme no-iis avons en à faire un grand Mile bue de dosages d'argent uni au mercure, il nonsl paru nécessaire de consacrer quelques lignes à là description 4n. procédé que nous avons constana'.7 ment empleYé. Ces détails pourraient paraîtré oiseux, si l'on ne songeait pas que dans ces dosite
il se présente des difficultés peu saisissables de prime abord, mais que la réflexion ne tarde pas à mettre en'évidence. Dans les conditions où nous avons opéré ,les proportions de méenre ont tour'
traire l'amalgame d'or tend à gagner le fond. Or
sur une pareille niasse une prise d'essai dont la composition représenteieelle du bain tout entier. Procédé par déSi l'on opère par décantation, on s'exposera cantation. suivant l'étendue de la suSface, la forme du vase, et surtout suivant la configuration de la partie du bord par où l'écoulement a, lieu , à obtenir tantôt 4,xilit à int; 9f.la plus , tantôt moins d'argent , et jamais une frac-;b nnéal tion d'une richesse constante: L'exemple suivant .9 Ilye.e) montrera combien le dosage de l'argent contenu dans une fraction d'amalgame séparée par décan-
tation est loin d'exprimer la composition de la masse entière.
Nous avons mis dans un verre à expérience 20 grammes de mercure ertriei de 0e, ioo d'ar-