Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
ASSOCIATION DE ,L ARGENT
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gent, ce qui lui donnait une teneur de 5o dix-
millièmes : nous avons, décanté par le bec du verre toute la ruasse, mais à quatre reprises successives. Chaque fraction a été .évaporée dans une capsule de porcelaine, et l'ona pesé les résidus après les avoir fait rougir. Voici les résultats : ARGENT OBTENU
RICITEsSE
en milligrammes,
du mercure exprimée en dixmillièmes.
5,00
71
141
5,40
17
34
3
5,00
7
4
4,60
5
10
20,00
100
»
FRACTIONS
POIDS
successives.
du mercure écoulé.
atiaime,
gr. i
Totaux. .
. .
par l'évaporation du mercure, exuimé
14
Tandis que la première fraction indique une richesse de la masse trois fois plus forte qu'elle ne .-ab lac;
.
l'est en réalité, la dernière en donne une cinq fois plus faible; la méthode de dosage par fractions décantées est donc évidemment inexacte.
Nous avions eu l'idée d'effectuer la prise d'essai tant à e)Tectuer au moyen d'un tube en verre qui aurait plongé une prise au verticalement jusqu'au fond de la masse mercumoyen d'un tube de verre. vielle contenue elle-même dans un autre tube d'un plus grand diamètre, et disposé de façon à avoirle même axe que le premier. Nous raisonnions dela manière suivante : quelle que soit la distribution de l'amalgame dans une masse de mercure, elle ne doit varier que dans le sens vertical, et si l'on Procédé colles-
considère une colonne de mercure argentifère
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comme formée d'une série de couches infiniment
-
minces, il semble permis de croire que tous les points d'une même couche sont à peu de chose près .
identiques : une portion quelconque de chaque couche devrait donc être composée comme la partie restante. Mais nous n'avions pas tenu compte des phénomènes de la capillarité, et ce procédé a été encore plus fautif que le précédent. Si nous insistons sur ce sujet, c'est pour faire éviter à d'autres expérimentateurs des essais inutiles, et si nous re-
latons ici les résultats bizarres auxquels nous sommes parvenus en suivant cette voie, c'est pour livrer aux physiciens une indication de recherches assez curieuses dans le domaine imparfaitement connu des phénomènes de la capillarité.
Voici les détails du procédé : sur un support ce
placé au milieu d'une grande capsule en po7celame à fond plat, nous mettions une glace dépolie à surfaces parallèles: un anneau de verre à bords dépolis et bien dressés reposait sur cette glace. On ver-
sur
Epxproécréiednéc.es
ii
sait le mercure argentifère dans cet anneau. Le tube de prise, à bords également dépolis et bien dressés, plongeait verticalement dans le mercure en conservant autant que possible la direction de faxe de l'anneau, et il allait toucher la glace en emprisonnant ainsi un cylindre de mercure. On soulevait alors l'anneau, la portion de mercure non emprisonné tombait de la glace dans la capsule, et /a portion contenue clans le tube était recueillie pour être pesée, puis évaporée. En faisant
varier les diamètres de l'anneau et du tube de prise, nous avons obtenu des résultats très-diffé-
rents, mais n'indiquant jamais la réalité des teneurs, ainsi qu'on peut s'en assurer à l'inspection du tableau suivant
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