Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)

ÀSSOCIATION DE L'ARGENT 480 la richesse des amalgames a presque toujours été au-dessous del /400. L'erreur commise dans le dosage effectué par agitation n'a donc pu dépasser 2 p. !oo. Ajoutons que les expériences exécuiées sur de pareils amalgames ont été très-peu nombreuses comparativement à celles où le titre des amalgames a été beaucoup plus faible, et dans ce dernier cas, on voit par le tableau précédent que les erreurs sont inappréciables. Voici en définitive le procédé de dosage qui a été manière d'oprer. adopté

Le mercure argentifère est introduit dans un

tube de verre ayant environ 2 centimètres de diamètre et fermé à une de ses extrémités. On le hou.

clic avec le pouce en le tenant renversé, et on

l'agite avec force au-dessus d'une grande capsule de porcelaine : au plus fort de l'agitation ,on soulève un instant le pouce pour laisser écouler une portion du mercure ; c'est ainsi que l'oie obtient généralement en deux ou trois fois une prise d'essai dont le poids ne dépasse pas 7 grammes. La moitié environ est évaporée dans une cornue et l'autre moitié dans une petite capsule en porcelaine. Le résidu est enfin chauffé au rouge pour dissiper les dernières traces de mercure. Si ona lieu de soupçonner que l'argent est allié à quelque autre métal, on le dissout dans l'acide nitrique et on le dose à l'état de chlorure.

Expériences relatives à l'argent métallique.

Si l'on réfléchit à la rapidité avec laquelle le mercure attaque l'argent, et si l'on considère que le métal précieux lorsqu'il est très-divisé y disparaît presque immédiatement, on ne peut s'empe-

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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cher d'être étonné que dans les exploitations n-16- I

tallurgiques on ne cherche point à traiter par l'amalframation directe les minerais renfermant de l'argent natif, et qu'on cherche à le transformer en chlorure. La pratique semblerait donc avoir démontré qu'il est avantageux de chlorurer l'argent avant de le mettre en contact avec le mercure. C'est seulement dans le beneficio de cazo qu'on se préoccupe de transformer l'argent natif en chlorure, puisqu'on amalgame directement, à chaud et sous l'influence du cuivre, des minerais contenant l'argent en partie à l'état natif, en partie combiné avec un élément halogène. Mais , hors ce cas particulier, il est rare que l'on fasse agir le mercure sur un minerai dans le but de lui enle_ver directement l'argent natif qu'il peut contenir; cependant le mercure s'empare avec bien plus de rapidité de l'argent quand il est à l'état métallique que quand il est à l'état de chlorures : l'expérience suivante va nous en donner la preuve. Nous avons pris deux flacons d'égale capacité,

Expériencessur

et dans l'un d'eux nous avons introduit og, 100 d'a rgent en limaille fine, 2 ogrammes d'oxyde de fer, muon de rar

20 grammes de mercure et une quantité d'eau sut'. egtenttie j',airigge'nlet

fisante pour faire une pâte demi-liquide ; dans l'autre flacon nous avons introduit les mêmes Sil stances, si ce n'est qu'a la place d'argent métallique- nous avons mis og, 132 de chlorure d'argent préparé artificiellement par voie humide et desséché à + 1000. Les deux flacons ont été introduits dans la boite rotative, et, au bout de deux heures et demie, on a enlevé celui qui contenait l'argent métallique ; l'autre a été enlevé au bout de dix

heures.Le mercure du premier flacon contenait

0'492 d'argent, celui du second en contenait