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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

'Lion n'ont pas lieu simultanément, ni dans le même appareil; 20 La chloruration, qui a lieu d'abord, est effectuée par voie sèche au moyen d'un grillage avec du sel marin ; 3° L'amalgamation a lieu dans des tonnes rotatives , sous l'influence de deux métaux , le mercure ne produisant d'autre effet que de s'unir à l'argent, et l'autre métal agissant comme réducteur. Les minerais auxquels on fait subir en Europe Richesse et naturc dmninerais ce mode de traitement ont une richesse qui varie auxquels on apmillièmes , et à cause de plique la métho- ordinairement de r à 3 de saxonne. leur nature il serait peu avantageux de les fondre. En général l'argent est le seul métal que l'on se propose d'en extraire; il s'y trouve sous des formes diverses, en partie à l'état natif, en partie

combiné , soit avec du soufre , soit avec des sulfures d'antimoine, d'arsenic et de divers métaux , prin-

cipalement de fer, zinc, plomb et enivre. Néanmoins la proportion de ces deux derniers métaux ne doit pas s'y élever au delà de quelques centièmes, autrement ils nuiraient beaucoup à l'amalgamation se trouvant, sous forme de muriates ou de sulfates, en contact avec le mercure, ils pourraient lui faire éprouver des pertes notables;

de plus, en s'unissant avec lui en même temps que l'argent, ils rendraient l'amalgame impur et difficile à séparer des résidus (1). Aussi les minerais (1) La proportion de plomb contenu dans les minerais que l'on amalgame peut atteindre 5 ou 6 p. loo sans trop d'inconvénient ; ainsi à Freyberg il y en a toujours quelques centièmes. On a observé que le plomb qui se trouve dans les tonneaux d'amalgation sous forme de chlorure ou de sulfate ne s'unit qu'en partie au mercure , à moins qu'il

n'y ait une trèsgrande quantité de fer pour décomposer

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dans lesquels le plomb ou le cuivre se trouvent en quantité notable sont traités par la fonte et fournissent soit du plomb d'o3uvre qui est coupelle, soit des mattes cuivreuses ou du cuivre noir, qui

tantôt sont amalgamés, comme nous l'indiquerons plus loin , tantôt sont alliés à du plomb et soumis ensuite à la liquation, opération clans laquelle la majeure partie du plomb se sépare, à cause de sa plus grande fusibilité, en entraînant l'argent avec elle. La pyrite de fer, contrairement à ce qui a lieu pour les sulfures plombeux et cuivreux, joue un rôle indispensable dans l'amalgamation saxonne ; aussi, quand elle manque dans les minerais, ou ne s'y trouve pas en quantité suffisante, on en ajoute ou on la remplace quelque-

fois par du sulfate de fer. On évalue à 2o ou 30

pour too du poids de la matière la proportion de sulfure qui est regardée comme nécessaire

ainsi 25 pour too est la quantité moyenne de matte que les ruinerais doivent rendre à l'essai. On les grille pendant cinq à six heures clans des Grillage des mifourneaux à réverbère, avec addition de Io à 12 nerais avec du chlorure de sepour t oo de chlorure de sodium. Sous l'influence

de la chaleur et de l'air, les sulfures métalliques ces combinaisons. Quant au cuivre, on peut en neutraliser les inconvénients en décomposant le chlorure qu'il forme au moyen de la chaux et le ramenant ainsi à l'état d'oxyde insoluble qui ne peut plus être décomposé par le fer; mais en même temps on s'expose à décomposer un peu de chlorure d'argent et à affaiblir le rendement. Un autre moyen consiste à substituer au fer des plaques de cuivre pour réduire le chlorure d'argent : ces plaques ne s'amalgament pas d'une manière notable; mais on a observé que leur emploi ralentit l'amalgamation de l'argent et produit un appauvrissement plus imparfait des résidus.