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ASSOCIATION DE L'ARGENT

de l'ajouter dès le commencement du grillage ou de le mélanger auparavant avec le minerai. Même avec ce mode de procéder, il y a toujours quelques portions d'argent qui échappent à la chloruration , et c'est principalement à cette cause qu'il faut attribuer l'impossibilité d'enlever à: la. matière les dernières fractions d'argent. Influence diver-

Partout en Europe la réduction du chlorure

ses qui sont en p argent

s'effectue non point sous la seule influence lion du chlorure du mercure, niais en présence d'un autre métal, jeu dans la réduc-

d'argent.

du cuivre ou plus généralement du fer. On a justement attribué à un effet galvanique la rapidité de l'amalgamation dans. ces circonstances ; le mercure forme avec le fer un couple voltaïque dont l'influence accélère la réduction du chlorure, le chlore se porte sur le fer, le métal le plus positif, et l'argent s'unit au mercure. Cette action électro-

chimique; déjà signalée par M. Winkler, a été mise en évidence par nos expériences , qui en ont

fourni, pour ainsi dire, une mesure numérique (voir page 484 ). Elles nous ont aussi conduits à expliquer d'une manière complète l'influence qu'exercent les substances dissoutes dans l'eau d'im-

bibition de la masse. D'abord la portion de sel marin non. décomposée, en dissolvant une petite quantité de chlorure d'argent, en facilite la réduction: en outre les sulfates et chlorures dissous dans la liqueur la rendent plus conductrice de l'électricité et activent le phénomène. Ainsi nous avons vu combien est plus rapide l'amalgamation du chlorure d'argent, lorsqu'elle a lieu en présence de l'alun, du sulfate de cuivre ou de fer. Comme le mihetai a contracté pendant le grilAmalgamation dans des tonnes lar-e une certaine 'cohésion qui rendrait plus Mi.rotatives. elle la dernière partie du traitement, on est obligé

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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de le cribler et de le moudre avant de le charger dans lés tonnes. On y ajoute environ le tiers de son poids d'eau et /a dixième partie de son poids de fer sous forme de plaques; puis on fait tourner la masse pendant environ deux heures, afin de bien en opérer le mélange et de ramener le sesquichlorure de fer et autres chlorures en prolochlorures ou sous-chlorures , qui ne tendent point à attaquer le mercure. Puis après l'addition d'une quantité de mercure égale à environ la moitié du

poids du minerai, il suffit de dix-huit à vingt heures de rotation, avec une vitesse de vingt à

vingt-deux tours par minute, pour que l'argent se combine avec le mercure. Avant de séparer l'amalgame des boues, on remplit les tonnes d'eau et on les fait tourner pendant deux heures avec une vitesse de huit ou neuf tours seulement par minute. Alors le mercure argentifère se rassemble peu à peu; puis en ouvrant un petit trou pratiqué dans la bonde, on lui donne issue et on le reçoit dans des sacs de coutil à travers lesquels il est filtré, en partie par son propre poids, en partie par compression. L'amalgame qui reste au .dedans contient ordinairement 82à85 pour ioo de mercure, io à 15 d'argent et quelques centièmes d'autres mé-

taux, cuivre, plomb, antimoine, etc.; il est distillé par des procédés bien connus, soit sous des cloches en fonte autour desquelles on allume du feu, soit à l'intérieur de tuyaux de fonte disposés en manière de cornues, et dont une des branches plonge dans 'un condenseur rempli d'eau. Des portions d'amalgame retenant quelques cendèmes de l'argent du minerai restent adhérentes

Ext Faction d es

aux résidus d'amalgamation : pour les en détacher, aux râldug. on agite les boues délayées avec une grande qtian-