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ASSOCIATION DE L'ARGENT

résidus; leur teneur n'est que de o,000r . La perte qui a lieu sur le cuivre est aussi très-minime ; elle dépasse à peine 2 pour Io° ; mais celle quia lieu sur le mercure est un peu plus considérable et s'élève à quatre lots par quintal de cuivre noir, ce qui fait environ le tiers du poids de l'argent obtenu : elle provient principalement du grand état de division auquel est amené le mercure par suite de la forte densité de la masse cuivreuse. A Offenbanya , on soumet aussi à l'amalgamation du cuivre noir argentifère; mais ici le traiteruent est rendu plus difficile , et en même temps moins avantageux, par la présence du plomb qui s'y trouve dans la proportion de iopour ioo. Nous savons, en effet, que la présence de ce métal entrave la chloruration et ultérieurement l'amalgamation de l'argent. On tâche de l'oxyder au moyen de l'addition dans le grillage de 3 p. ioo de salpêtre; on y met en outre 12 p. ioo de sel marin et p. ioo de sulfate de fer. La torréfaction , qui dure six heures, doit être conduite avec beaucoup de soin, et la température doit s'élever graduellement jusqu'au rouge clair et s'abaisser ensuite avec lenteur pour faciliter l'oxydation du plomb. La masse est ensuite moulue et grillée une seconde fois, mais sans nouvelle addition. Après une seconde mouture, on la charge avec de l'eau dans des tonneaux , en y ajoutant d'abord 8 p. 100 de cuivre en boules et s p. Io° de cuivre en plaques ; mais c'est seulement après une heure de rotation que l'on v introduit le mercure dans la proportion d'environ un tiers (3o à 35 kilogrammes pour 100 de, matière grillée), et l'on fait durer l'amalgamation vingt-quatre heures.

Traitement par amalgamation des cuivres noirs à Offenbanya.

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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Dans les usines de l'Allemagne le cuivre noir

Le traitement

argentifère est généralement fondu avec du plomb des cuivres noirs,

puis soumis à la liquation; mais les résultats de

arpieqnuttltiernesespar

ce mode de traitement sont beaucoup moins avan- beaucoup moins tageux que ceux de l'amalgamation telle qu'elle celui par amalest employée en Hongrie. Ainsi, d'après l'évalua- gamation. tion de M. Winkler (ouvrage déjà cité, p. 162) , si l'on se sert de l'amalgamation, le prix de revient du marc d'argent est quatre fois moindre que si l'on opère par liquation. De plus , à Schemnitz , la perte en argent est seulement de 5 p. 100, tandis

que dans l'usine de liquation de Tajowa elle s'élève à 27 p. ioo ; les cuivres raffinés provenant de la fonte des résidus d'amalgamation ne retiennent que o,00015 d'argent, tandis que le cuivre obtenu à la suite de la liquation contient encore o,0006 d'argent : il est donc probable que le traitement des cuivres noirs par liquation finira par être abandonné. La théorie de l'amalgamation des cuivres noirs nemarquo,s sur argentifères donne lieu à des remarques assez im- ic,ahri,"eur,r,a`pl'an, portantes : au premier abord , il semble étrange voie sèche au que le sel marin ajouté dans le grillage puisse chlo- moyen du deihulmo rurer l'argent métallique sans intervention d'acide sulfurique , car les observations faites à Freyrnui

berg semblent montrer que si les minerais d'argent soumis au grillage avec sel marin contiennent peu de sulfures métalliques, le rendement en argent est mauvais ; aussi d'abord on avait cru que, dans le traitement par amalgamation des cuivres noirs, il ne se formait pas de chlorure d'ar-

gent; mais depuis on a constaté le contraire, et même la production de ce chlorure n'exige pas l'intervention des faibles quantités de soufre et d'arsenic que renferment la plupart des cuivres