Annales des Mines (1850, série 4, volume 17)
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ASSOCIATION DE L'ARGENT 628 pdithl,Par conséqttent , on est obligé d'ajduter une ,i-iMpOrtion.heancoup plus considérable de magis-
tiejtitil-fatit prolonger davantage l'opération; or .sees'denx,cirConstatices augmentent considérable-
ment la"perte en mercure. En outre, nous avons 34-riiintré que les sulfures de zinc et de plomb décomposent le chlorure d'argent et précipitent ce 'dernier métal à l'état de sulfure : ainsi, dans le traitement des minerais contenant beaucoup de
blende et de galène, à mesure que le sulfure
d'argent se changera en chlorure , celui-ci sera susceptible d'être décomposé et ramené à l'état de sulfure. A la vérité, cette réaction sera probable-ment limitée , vu que la proportion de sel marin dans laquelle peut se dissoudre le chlorure d'argent est peu considérable, et la décomposition de
cette substance par les sulfures est très-lente, si elle n'est pas tenue en dissolution. Néanmoins les circonstances que nous venons de signaler retarderont l'opération, et , à la fin du travail, nonseulement la plus grande partie de l'argent combiné avec les sulfures métalliques n'aura pas été amalgamée, maisil pourra en être de même d'une petite portion de celui qui se trouvait sous forme de sulfure simple. Ainsi
,
ces minerais donneront
lieu à une grandie perte de mercure et à un rendement d'argent très-médiocre ; c'est en effet ce qui a lieu, d'après M. Duport, pour les minerais d'argent chargés de sulfures métalliques : nous indiquerons tout à l'heu reles moyens que l'on pour-
rait employer pour remédier à ces inconvénients. Variabilité des résultats du Iraitement américain.
il
On comprend que les résultats du traitement américain doivent être extrêmement variables, non pas tant à cause de l'inégale habileté avec laquelle il est pratiqué, que par suite des diffé-
AuX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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rences qui ont lieu dans la nature des minerais et
des gangues:pierreuses ou métalliqueeffet, la perte en argent varie depuis,5 p. roojitsqu'à 40 p. zoo, et la consommation en mercure varie
entre mie et deux parties pour une partie d'argent obtenu ; il ,st rare qu'elle soit moindre de;rnp,et demi pour un d'argent. Indiquons les principaux vices de- l'emegena- Le procédé du est encore tion du patio : on peut dire que ce mode,detrai- patio (taos le mémo tement est encore clans l'enfance , car il est resté état qu'a l'époque il a été invenpresque au même point qu'à l'époquepililyenait oit té.
d'être inventé par Médina au milieu du XVIle
siècle; en voici la preuve. M. Duport est parvenu à constater que les minerais traités de157o à 1585
ont rendu o,00r6 d'argent , et que la perte en
mercure a été de douze onces par marc d'argent obtenu; or, ces proportions sont encore à peu près les mêmes aujourd'hui (I). Les seules améliorations qui aient été réalisées n'ont point rapport
aux vices essentiels du procédé ; elles ont consisté à substituer le piétinement des mules et des che-
vaux à celui des hommes, et à conduire l'opération de manière à être obligé plus rarement d'employer la chaux ou les cendres. Si l'on fait abstraction des principes scienti- L'application pufiques, on ne peut contester que la pratique pure du procédé n'ait atteint un grand degré de perfec- peitpà désirer.
rider ernotc réa ltai iisus ee
(i) La perte de mercure est un peu plus forte aujourd'hui, ce qui nous paraît tenir à ce que dans l'origine les minerais étaientprobablement moins sulfureux qu'aujourd'hui, à ce que la proportion des minerais colorados devait être un peu plus forte relativement à celle sdes negros, attendu que les mines étaient moins profondes, et par suite
on devait avoir besoin d'employer moins de magistral, ce qui devait occasionner une moindre perte en mercure.