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ASSOCIATION DE L'ARGENT

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

le cuivre ensuite à l'aide du fer. Nous doutons que ces essais aient pu donner lieu à un procédé courant, et il nous paraît peu probable que le procédé de dissolution de l'argent sous forme de sulfate puisse être appliqué avec succès sur une

grande échelle, surtout à des minerais com-

plexes , dont la composition est variable et qui

peuvent renfermer, outre le soufre, de l'arsenic et de l'antimoine; il sera difficile de conduire le grillage de telle manière qu'il soit complet et que Trois modes

le sulfate d'argent ne se décompose pas. Le procédé d'extraction de l'argent par disso-

cie dissolution. (le lution du chlorure paraît susceptible d'une rar,ent retat . de cllorure,

pra-

tique plus aisée : vu l'irréductibilité du chlorure d'argent par la chaleur et la facilité de faire passer

par voie sèche l'argent métallique et sulfuré à l'état de chlorure à l'aide de vapeurs de chlore ou

au contact de chlorures, il suffit , comme nous l'avons déjà vu , de griller les substances argentifères en présence du sel marin , et avec addition de sulfure ou de sulfate , si c'est nécessaire, pour activer la chloruration. Ensuite le chlorure d'argeot formé peut être dissous de trois manières

soit par un hyposulfite, soit par de l'ammoniaque liquide , soit au moyen du sel différentes

,

marin. Il paraît que le premier de ces procédés a été Emploi des hp; P"-eit". employé récemment en Angleterre ; ainsi d'après un renseignement que nous tenons de M. Hunt, fermier de la mine de Pontpean, il paraît qu'on se sert de l'hyposulfite de chaux pour dissoudre le chlorure d'argent ; mais nous ignorons les conditions économiques de ce mode de traitement. Cependant il paraît difficile que de tels réactifs poissent être employés sur une grande échelle

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avec autant d'avantage qu'un agent usuel comme le sel marin. On peut faire la même observation concernant amEe°1 ,eadieerx l'emploi de liqueurs ammonicales; de plus la volatilité de l'ammoniaque et sa facile combinai-

son avec l'acide carbonique de l'air sont des obstacles particuliers à l'emploi de ce réactif. Cependant on s'en est servi pendant quelque temps (en 1839) à l'établissement de la Motte, près Chambéry en Savoie, pour le traitement de

cuivres gris argentifères qui étaient préalablement. grillés deux fois dans des fourneaux à réverbère,

une première fois avec addition de sel marin

une seconde avec du sel marin et du protosulfate de fer (voir Annales des mines , série, t. XIV, p. 331). On séparait ensuite par lessivage le sulfate et le chlorure de cuivre que Fou réduisait au moyen de ferrailles; puis le résidu était traité

par des eaux ammoniacales placées dans des tonnes auxquelles on imprimait un mouvement de rotation.

Plus récemment, en 1845, on a essayé de Emploi du chia" remplacer dans le traitement de ces minerais rure de sodium. .

l'ammoniaque liquide par une solution chaude et

saturée de chlorure de sodium. On a obtenu

ainsi un appauvrissement très-satisfaisant des ré-

sidus; car, suivant M. Gueymard, ils ne renfermaient plus que 7 cent-millièmes d'argent

c'est- à- dire notablement moins que les résidus obtenus partout dans le traitement par amalgamation. pal cnatt o %%us Nous ne savons pas au juste à qui doit être attribée la première application au traitement en maltes cuivreua.At

grand du procédé d'extraction de l'argent par ses dissolution à l'aide du chlorure de sodium. Il

argentifères.