Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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VARIOLITES 42 SOUS un aspect homogène, tantôt variolées, et ressemblant aux roches amygdaloïdes.
La pâte est d'un vert plus ou moins foncé, ou violette, quand elle n'est pas altérée. Avant d'avoir fait l'analyse, je pensais, comme tous les géologues, que cette roche était un mélange plus ou moins intime de pyroxène et de feldspath.Le pyroxène me paraissait l'élément dominant.
Quand la roche est altérée, elle a beaucoup de rapports avec les trapps , les griinsteins et les vvackes.
Les variolites contiennent par places, d'une ma-
nière fort irrégulière, des minéraux à l'état globuli forme, de la grosseur d'un pois, que l'on peut facilement détacher. Ces minéraux sont du quartz
hyalin gris, de la chaux carbonatée, de l'épidote souvent rayonné du centre à la circonférence, de la
chlorite, de la serpentine, du carbonate de fer, et une terre verte que l'on suppose être du pyroxène terreux. On y trouve aussi du fer oligiste sous forme de rognons ou de plaquettes. A la surface des gîtes , les variolites ont perdu les noyaux et ressemblent à des laves scoriacées. Cet aspect particulier est bien remarquable , et à l'époque où Peyre-Neyre fut examinée par Lamanou , un naturaliste devait voir dans ces roches le domaine du feu. Depuis que .j'ai signalé tant de gîtes de variolites dans les départements de l'Isère et des Hautes-
DU DRAC.
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on a établi que le centre des massifs de spilites appartenait aux roches éruptives, et que le manteau était formé de calcaires jurassiques altérés par les phénomènes qui ont accompagné la sortie de ces roches pâteuses sous des températures et des pressions plus ou moins grandes. Mon opinion depuis longtemps a été invariable.
Les variolites, pour moi, sont des roches éruptives.
Dans ce mémoire je vais traiter deux questions
qui m'ont paru importantes. Dans la première partie je prouverai que les spilites sont sortis à l'état pâteux, comme les granites ou les Kotogifles des Alpes, en s'étendant à une faible distance sur les terrains jurassiques. Dans la seconde,
je donnerai l'analyse chimique d'un grand nombre de variolites , ayant des compositions différentes, ce qui prouvera qu'elles proviennent de mélanges d'éléments trop compliqués pour que dans l'état, on puisse les représenter par une formule atomique. .,
SI. Les variolites sont arrivées à l'état ptiteux,
Je vais citer, avec des plans à l'appui, une localité qui deviendra classique; c'est celle du Chapeau, au-dessus du Chatelard, vallée des Dracs,
Alpes, on a émis plusieurs opinions sur la nature de ces roches. Dans la première, qui est la plus hardie, les vatiolites ne sont que de simples modi-
Ha utes- Alpes.
fications métamorphiques des calcaires jurassiques. La seconde hypothèse consiste à classer ces roches dans les terrains éruptifs. Dans la troisième enfin
étudié par M.Vicat fils, ancien élève de l'École polytechnique. Cet affleurement superficiel est tout
Un affleurement de cuivre gris qui se présente sur 3oo mètres de longueur environ, a été bien
entier dans les calcaires dolomitiques provenant