Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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MINE D'OR DU CANTON
fiallCf, il a jUgé prudent de cesser le travail : le pro-
cédequ'il a employé est décrit dans le Diction-
naire géographigne et mercantile de Boy, et il est facile de reconnaître. qu'il 'était dépourvu des instruments et outils convenables. Le pays est essentiellement,sain , fertile et abon-
dant en bétail, chasse et pêche.; ressource immense, surtout dans ces sortes de localités. Le thermomètre ne dépasse jamais 6o degrés. Le canton de Upata est situé clans une plaine superbe,
et plus élevé que la ingostura, entourée de
montagnes à pic, dont quelques-unes excèdent 2.500 mètres au-dessus du niveau de la mer; elle fait partie de la province Guyana, une des plus riches et des moins peuplées du Vénézuela; son im-
portance territoriale est de 20.149 lieues carrées, avec une population de 56.000 habitants seulement, y compris environ 4 L000indiens indépendants, par conséquent, à raison de 2,2 par lieue carrée.
Ces renseignements, qui paraissent positifs, viennent directement dela Angostura et sont tout récents.
Par une lettre, en date du 4, M. Titan B. Dalla Costa, fils de l'ex-consul de France à la, Angostura , fait connaître qu'après le départ du docteur Monasterio, un autre individu a recueilli et apporté dans cette localité 138 onces d'or. Une lettre adressée par un Allemand établi à la
Angostura, à MM. Gerol et Urich, négociants allemands kPort-of-Spain , sous la date du 8 mai, confirme le fait et ajoute que de la ville de Upata
plus de too personnes se sont rendues à Yur-. nary ; il en est de même des villages environnants.
DE UPATA (VÉNÉZU ELA).
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Les mêmes renseignements sont également don-
nés ici par d'autres négociants de la Angostura, à leurs correspondants de la Trinidad. N. B. L'amiral Cochrane, comte Dundonald , a fait au sujet de la mine d'or dont il est question ici, un rapport à l'amirauté et le gouverneur de Demerara a reçu directement de la Angostura (Ciudad Bolivar), des renseignements
sur le même sujet. On avait supposé qu'à la demande des habitants de la Angostura, les Anglais se seraient emparés de cette contrée,
mais on vient d'annoncer que le chargé d'affaires britannique près de la république de Vénézuela avait publiquement démenti ce bruit.
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