Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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DESCRIPTION DU DÉPÔT
DE SOUFRE DE SZWOSZOWICE.
rapprochent entre eux plus ou moins, selon leur quantité, de manière à se réunir quelquefois et à former des amas. La partie centrale de ces grains est formée de soufre en masse d'une couleur jaune de paille, tandis que la partie extérieure a une structure cristalline, un peu translucide, et d'une belle couleur
ainsi que d'autres détails plus circonstanciés, à
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jaune de soufre.Quelquefois c'est tout le contraire , le centre des grains est formé de soufre cristallin et l'enveloppe mince à l'extérieur de soufre amorphe. Lorsque quelques grains se lient ensemble , ils
forment de petits amas en forme de grappes de raisin.
Avec le soufre, il y a en outre dans la marne des débris végétaux, des tiges à l'état de charbon ce qui prouve en faveur de l'opinion qu'il n'a pas dû son origine à une sublimation, à quelque action plutonique, mais plutôt à l'action tranquille des eaux. L'épaisseur de l'assise supérieure est assez va-
riable, de
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à 5 pieds ; là où elle devient plus
épaisse on peut observer très-exactement plusieurs
petites couches de 3 pouces de hauteur séparées par des couches marneuses. Cette épaisseur n'est jamais uniforme mais elle change continuellement d'un point à l'autre. On trouve ordinaireruent , immédiatement au-dessus de cette couche de soufre, une espèce de grès marneux noir partagé en plusieurs couches de différentes épaisseurs qui
contiennent une quantité considérable de tiges
végétales à l'état de charbon, et quelquefois même des feuilles de dicotylédones. Il parait qu'il existe au-dessus de la couche supérieure une autre couche de soufre séparée également par les marnes. Je dois ces renseignements
M. Los, directeur de cette mine. Cette première couche de soufre qu'on pourrait appeler à petits grains est séparée par une assise marneuse de 12 à 3o pieds d'épaisseur, dans laquelle se trouvent les couches de gypse d'une épaisseur variable.
Le gypse ne forme point une masse unique, mais des couches menues ayant de I à 2 pouces; ordinairement elles ne sont point parallèles, elles se croisent an contraire en tous- les sens, en formant une espèce de réseau : il n'est pas en cristaux, mais il est blanc et fibreux. La couche inférieure de soufre est globuleuse ; elle est plus ou moins distante de la couche supérieure, suivant que l'épaisseur du dépôt marneux qui sépare ces deux couches est elle-même plus ou moins grande :
en général, elle est plus puissante que la précédente, et elle a de 2 à 9 pieds d'épaisseur. Le soufre ne forme pas non plus une masse continue, mais il se compose de rognons aplatis de à 4 pouces de diamètre, disséminés dans la marne; ces rognons se rapprochent entre eux de plus en plus et ils finissent par former une couche. Comme la précédente, cette couche est divisée en d'autres petites strates séparées par la marne. Le soufre en rognons a un aspect un peu différent de celui de la couche précédente ; quoique compacte, il est
très-pur. Il résulte en efià de deux expériences, que i gramme de ce soufre ne contient que 0g,o02 de parties argileuses. Dans cette assise se trouvent souvent des géodes remplies de cristaux de soufre dont les surfaces sont très-polies et très-luisantes. J'ai trouvé les formes nommées par Haüy: basée (333), émoussée (336), octodécirnale (338).