Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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ET USINES DE PONTGIBAUD.
gangue est principalement feldspathique et facilement altérable à l'air. Au niveau de 70 mètres on a suivi le même filon dirigé sur l'heure 3; on a trouvé les mêmes caractères que dans la galerie d'écoulement. Le filon est composé d'une roche feldspathique moins altérable qu'au niveau supérieur, et dans laquelle sont disséminées des mouches et des veinules de galène. A ce niveau, on a poussé la reconnaissance à l'Ouest sous la Sioule sans résultat, favorable. La galerie d'écoulement a rencontré trois filons métallifères, coupés et rejetés de quelques métres par le croiseur : on les a reconnus également, au
cette étendue : ces travaux ont été interrompus par l'inondation de 1844. Le minerai a été exploité dansle Saint-Armand, au-dessus et en contre-bas de la galerie d'écoulement, et au-dessus du niveau inférieur : ces tra-
niveau de 70 mètres au fond du puits SaintMartin. Les travaux faits dans ces trois filons, au niveau de la galerie d'écoulement et à la profondeur de
70 mètres, suffisent pour les définir compléte-
Saint-Armand.
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DESCRIPTION DES MINES
meut , bien qu'on ne les ait suivis que vers le Sud du croiseur. Les trois filons sont dirigés vers l'heure ï 2/3; ils sont presque parallèles et. coupés par le croiseur sous un angle très-aigu : leurs parties inexplorées, au Nord du croiseur, sont rejetées vers l'Est. Le premier filon , Saint-Armand a été suivi vers le Sud, au niveau supérieur, sur 35o mètres environ : il s'est montré productif pendant 150 mètres, et n'a plus présenté ensuite que des parties argileuses et, stériles; les travaux ont été arrêtés, à cette longueur de 35o mètres, dans un renflement argileux comiOétement stérile. Au niveau itiférieur , le même filon a été reconnu sur une, longueur de 5o mètres au Sud du croisetir; eést monné métallifère dans toute
vaux ont donné du minerai très-pur, riche en plomb et en argent. Le mètre cube en place a rendu, terme moyen, 200 kilog. de schlich, donnant à l'essai 6o pour too de plomb : le plomb d'ceuvre tenait envuon 200 grammes d'arentaux trio kilog. On a suivi vers le Sud lesecond filon croisé, Sain t-
Félix,seulementpendant 6o mètres. Il s'est montré métallifère sur toute cette longueur, très-régulier dans son allure, mais en même temps assez dur on a exploité au-dessous du niveau; le mètre cube en place a rendu environ 200 kilog. de schlich donnant, à l'essai 5o pour ioo de plomb.
Le minerai du Saint-Félix était notablement moins argentifère que celui du Saint-Armaud on n'a pas estimé à plus de 15o grammes aux loo kilogrammes la teneur en argent du plomb d'oeuvre.
Au niveau inférieur, le Saint-Félix n'a pas été suivi vers le Sud du croiseur; on l'a seulement bien reconnu , on a vérifié qu'il renfermait de la galène Comme au niveau supérieur. On a pu reconnaître aussi, vers le Nord du croiseur, la partie du Saint-
Félix rejetée ers l'Est, et constater que le rejet est seulement de quelques mètres. Cette observation est d'une grande importance ; elle apprend à l'ingénieur qui sera chargé de la reprise des travaux à Pranal , de quel côté il devra rechercher les parties des filons métallifères rejetées par le croiseur stérile, alors que les parois des galeries
Saint-Félix.
Pi. VI.