Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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DESCRIPTION DES MINES
ET USINES DE PONTGIBAUD.
partie inconnue du Saint-Georges , laquelle se trouve ainsi , relativement, au Sud de la partie
jours nettement marquée par des salbandes d'argile noire les salbandes manquent en général
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méridionale. La question, du reste, sera bientôt résolue par les travaux commencés au huitième étage.
L'exploitation de l'étage supérieur du SaintGeorges a fait connaître deux veines à peu près parallèles d'abord, mais qui s'écartent de plus en plus vers
le Sud. Leur intersection est une ligne très-inclinée au Sud. On les a désignées sous les noms de veine Saint-Georges , veine Saint-Léopold. Il est impossible que ces veines soient encore deux filons dis-
tincts, et que l'un rejette l'autre. Cette question n'a pas été étudiée, par la raison que les deux veines
n'étant métallifères qu'auprès du puits, on n'a eu que cette partie à explorer. Le puits Sainte-Marie est placé au croisement des deux veines, à la hauteur du second étage ; aux niveaux inférieurs, croisement est à une distance trop grande Mur qu'on ait été le reconnaître par des galeries dans le filon stérile.
Une traverse, faite au quatrième étage, vers le
filon n° 3, a coupé une veine peu importante,
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dans les parties métallifères.
La galène est le plus ordinairement grenue, et disposée en veines ou en veinules. On rencontre assez fréquemment des géodes et de la galène en cristaux bien nets, octaédriques ou dodécaédriques. Les cristaux sont fréquemment accompagnés
de quartz, de pyrite de fer et de baryte sulfatée. Nous devons dire cependant que ce dernier minéral n'a été rencontré que près de la surface. L'enchevêtrement du quartz, de la galène et de la pyrite est tel qu'on ne peut pas admettre que ces substances minérales soient arrivées dans le filon à des époques différentes. On trouve des cristallisa-
tions comparables, pour l'apparence, à des crêtes
de coq, dans lesquelles les trois minéraux sont disposés par zones, s'enveloppant complétement
le centre est formé tantôt par l'une, tantôt par l'autre des espèces minérales.
La pyrite de fer, n'est pas argentifère, tandis que la galène contient toujours une proportion assez notable d'argent. Dans la partie exploitée au-
comprise entre le Saint-Georges et le n° 3 : peutêtre son étude pourrait-elle jeter quelque lumière sur la relation qui existe entre les deux veines Saint-Georges et Saint-Léopold. La gangue est principalement feldspathique et
dessus du quatrième étage, la galène a donné du plomb d'oeuvre , tenant de 400 à 5oo grammes d'argent ; entre le cinquième et le sixième étage, la teneur du plomb n'a pas dépassé 3oo grammes;
imaig",en"gluee.tde facilement altérable à l'air. Le granite encaissant
presque aussi grande que près de la surface. Au huitième, la galène se présente en grains très-fins et très-riches en argent : plusieurs échantillons,
Nature
lui-même est assez fortement altéré dansles parties en contact avec la galène et la pyrite de fer. Près
de la surface , la distinction entre le granite et le filon , dans les parties stériles , est assez difficile mais dans la profondeur, la séparation est tou-
elle a
été souvent inférieure à 2oo grammes.
Au-dessus du sixième étage, la richesse est devenue
essayés
au laboratoire, ont donné du plomb
d'oeuvre tenant 570 et 600 grammes d'argent aux
- 00 kilogrammes.