Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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On peut citer de rare exceptions, ions, niais, en, genéral, il faut compenser les irrégularitéeeks gîtes en basant la production totale sur l'exploitation simultanée de plusieurs filons. Puits de Rosier.
Le puits foncé dans le filon à 8o mètres au Nord.clu stollen, a maintenant 74 mètres de pro-
fonflon,:il sert à l'extraction et à l'épuisement. On a installé depuis quelques années , à son orifice, une machine à vapeur oscillante de la force de douze chevaux; elle sort des ateliers de M. Cavé,
à Paris. Un frein et une disposition ingénieuse d'embrayage permettent d'arrêter à volonté le
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monvement des tonnes dans le puits. La machine est plus que suffisante pour élever au niveau du stollen le minerai abattu, environ 400 mètres cubes en place par mois, et 3oo mètres cubes d'eau en vingt-quatre heures. Le minerai est élevé dans les chariots, contenant 3 hec-
tolitres, an moyen desquels s'opère le roulage dans les galeries; on évite ainsi le chargeage spécial
au fond du puits. L'épuisement des eaux est fait à ,la tonne.
L'entretien et l'épuisement sont donnés ensemble à l'entreprise à 4f,5o ou 6 francs par mètre cube.,exploité, suivant que la houille provient de Bourcdastic ou de la Vernade. Roulage,, Le roulage intérieur jusqu'au puits est donné à l'entreprise à o',to par chariot de 3 hectolitres : le roulage duelits au jour est payé of,o4 par chariot. Nous ne parlerons pas du mode d'exploitation du puits crabatage, de boisage, etc. Ce que nous avons dit peur la mine de Roure s'applique exactement à celle de Rosier.
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Les travaux de la mine de Rosier occupent de 5:w.stian. opyriets surveilles par deuqiqueurs. 1,4 ,74 .° ous sont payes a l'entreprise. rp». Les ateliers ajour emploient en outre Deux forgerons; quatre charpentiers, six scieurs de long; tous payés à la journée. Les bennes-chariots contenant les minerais sont
déchargés au jour au moyen d'une bascule. Les minerais sont ensuite chargés clans des waggons contenant 1/2 mètre cube, et sont roulés sur un chemin de fer à l'atelier de lavage, distant de 58o mètres. Deux hommes suffisent à ce roulage ; on leur paye of,156 par waggon , ce qui répond à près de of,6o par mètre cube en place exploité.
Préparation mécanique des minerais. Les ateliers de lavage des minerais de Roure et
Rosier sont établis dans la vallée de la Faye et sur le flanc de la colline qui forme la rive gauche
du ruisseau. Cette laverie n'a pas été construite sur un- plan déterminé d'avance; diverses parties ont été successivement ajoutées à niesure' glue les mines ont fourni une plus grande quantrtéde minerais. Aussi la disposition des ateliers paraît-elle au premier abord assez singulière.
Les bâtiments sont presque tous construits en planches goudronnées sur fondations en maçonnerie; ils sont disposés en étages correSponclant aux principales opérations de la préparation mécanique. : on peut distinguer les étages par les titres des opérations successives.
Personnel.
Transport à la laverie.