Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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Bocard
d'en haut.
234 DESCRIPTION DES MINES Les fonds des cuves des cribles sont descendus, comme les précédents, à l'étage inférieur. Le bocard d'en haut est placé à une petite distance et un peu au-dessous de l'atelier de triage. Il se compose de quatre batteries, chacune de trois
pilons. Les sabots et la soie sont en fonte, les flèches sont en fer ; le mouvement provient de la roue supérieure ; il est communiqué par un arbre en fer muni de carnes.
Les minerais sont déchargés sur un plan incliné, en arrière du bocard; ils passent assez rapid.ement sous les pilons, et glissent en avant, sur des plaques de tôle inclinées, percées de trous circulaires ayant orn,o25 de diamètre. Un gamin ramène sous les pilons, en les faisant remonter sur les plaques de tôle, les morceaux qui n'ont pas traversé les trous. On arrive par cette disposition, aussi complétement que le permet un bocard à sec, à écraser les fragments de minerais pauvres, en produisant peu de schlamms; Les minerais, qui tombent par les ouvertures des plaques inclinées, sont reçus dans un appareil de classement disposé comme l'a ppareil supérieur,
c'est-à-dire composé de deux grilles, recevant de l'arbre du bocard un mouvement saccadé. Les ouvertures des grilles ont om,oi3 et om,006. Cet appareil divise les matières provenant du bocard en trois grosseurs 10 Première grosseu r: fragments de om,o25 à om,o 3. 2° Seconde grosseur : fragments de oul,o13 à om,006.
3° Schlamms et sables ayant moins de om,o06. Les deux premières classes sont réunies aux matières de dimensions égales, provenant de l'appareil de classement supérieur, et passent aux criblages.
ET USINES DE PONTGIBAUD.
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La troisième classe est descendue à l'atelier in.. férieur et se mêle aux matières analogues qui proviennent du bocard fin.
Pendant l'été la quantité d'eau disponible est souvent trop faible pour que la roue supérieure puisse mettre en mouvement le bocardd'en haut. On ne passe alors au bocard inférieur que des minerais pauvres, dont les morceaux ont moins de oul,o25 de côté, et dont un approvisionnement considérable existe à proximité. Il n'y a plus alors correspondance entre les produits de la partie in-
férieure de la laverie et ceux de la partie supérieure. Nous faisons cette remarque en vue des es-
sais, dont nous donnerons plus loin les résultats. Le bocard d'en bas, ou bocard fin, est disposé Boeard d'en bas, comme le premier; il est composé de six batteries de trois pilons. Une des six batteries sert à pulvériser les minerais assez riches pour être traités directement dans le fourneau de grillage. Les cinq autres batteries sont affectées aux minerais pauvres. Les tôles inclinées, en avant des pilons, sont percées de trous de o,005 de diamètre. Aucun appareil de classement n'est placé à la suite du bocard : les minerais pauvres, réduits en sables dont les ;nains ont au plus o'n,005 de diagonale , sont
entraînés par un fort courant d'eau dans deux
caisses de débourbage. Les gros sables sont arrêtés dans ces caisses, tandis que les sables fins et les schlamrns se rendent dans un labyrinthe. Les sables retirés de la première caisse sont en général trop pauvres pour être lavés ; ils sont reportés au bocard.
Les sables plus fins, retirés à la pelle de la seconde caisse, sont traités sur des cribles. Il en est de même des sables plus fins restés en tête du la-