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Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)

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DESCRIPTION DES MINES

ET USINES DE PONTG1BAUD.

Débourbage. La grille a r mètre de côté, les ouvertures o`",o8. Un homme et deux gamins sont employés à la manoeuvre des minerais. Le tamis à saccades, placé sous la trémie, a pour

faible; elle varie de I 1/2 à 2 mètres cubes en

dimensions

Longueur im,6o; largeur om,4o. Il est en tôle forte, percée de trous ayant om,o25 de diamètre. On fait ordinairement passer au débourbage 15 à 20 mètres cubes de minerais par journée de douze heures. Quand le ruinerai est argileux, les gros morceaux tombent sur la table de triage, assez mal nettoyés ; les trieuses ont besoin de les laver de nouveau pour les trier facilement. Les minerais peu argileux arrivent assez bien lavés sur la table de triage. Le débourbage exige de 3 à 4 litres d'eau par seconde, soit pour douze heures, de 13o à 172 mètres cubes d'eau, suivan tla nature plus ou moins

argileuse de la gangue des minerais.

Triage à la main. La proportion de minerais passant au triage, après le débourbage, est assez variable : elle est comprise ordinairement entre 0,4o et o,fio du minerai brut. Il faut pour le triage de la quantité de minerai brut, que nous avons indiquée tout à l'heure, de douze à qua-

torze femmes, et deux hommes pour leur avancer les morceaux à trier. Les morceaux trop gros sont cassés et triés par quatre femmes dans un atelier

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douze heures.

Les trieuses ont à l'entreprise les trois opérations : débourbage des minerais, triage, cassage à la main. Elles reçoivent Of,20 par wagon arrivé des mines, soit 1f,50 par mètre cube exploité. .Enlèvement des matières provenant du triage.

Les matières stériles sont transportées dans des wagons à plus de ioo mètres de distance, sur le flanc de la colline : les minerais pauvres sont trans-

portés au bocard. Les minerais massifs sont descendus par une glissière au niveau de la route, chargés dans des charrettes et conduits à l'usine. Ces transports occupent deux hommes, payés o1,o6 par wagon arrivant des mines.

Appareil de classement. Nous ne décrirons pas cet appareil, qui sera prochainement remplacé par un trommel ; nous avons indiqué précédem-

ment la seule partie importante, c'est-à-dire les dimensions des ouvertures des grilles. Pendant une partie de l'année, quand les eaux sont assez abondantes , l'appareil n'exige aucune main-d'oeuvre. Pendant l'été il faut le mettre en mouvement à bras; une femme suffit à ce service; elle est payée of,75 par journée.

Débourbcige des sables. La caisse de débourbage a om,fio de profondeur, ï mètre de longueur, om,5o de largeur. Elle est suivie d'une pe-

La quantité d'eau nécessaire au triage est assez

tite caisse, dans laquelle se déposent les sables fins, et du labyrinthe pour les schlamms. Les sables sont enlevés à la pelle par l'ouvrier

ouvriers. On a trouvé un notable àVantage à pousser plus loin le premier cassage et triage.

débourbeur : cet ouvrier est payé à la journée f,25 par les cribleurs, qui ont à l'entreprise le débourbage et le criblage des sables.

voisin.