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DE L'ÉMERI.

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GISEMENT ET EXPLOITA,TION

tamorphique, reposant sur le schiste micacé le gneiss, etc. Cc minéral est enchâssé , soit dans la terre qui recouvre la pierre calcaire, soit dans la roche elle-même, et il se trouve en blocs depuis la grosseur d'un pois jusqu'à celle de plusieurs milliers de kilos Les blocs qui se trouvent dans le. sol n'offrent que peu d'intérêt pour le géologue,. parce qu'ils ont pu y être laissés par la décomposition de la roche, ou y é re transportés d'un autre point. Cependant on peut difficilement admettre cette dernière supposition, d'après ce qui se présente à Gumuch-Dagh , car ici c'est seulement. sur le sommet, et non pas sur les flancs de la montagne, que j'ai trouvé l'émeri. Par étude de l'émeri et des roches qui l'accomacquis la certitude qu'il a été formé pagnent , et consolidé dans le calcaire qui le contient, et qu'il n'a pas été détaché des roches plus anciennes --(comme le granite et le gneiss) , puis englobé dans le calcaire, lors de sa formation. Voici les motifs à l'appui rie cette opinion : 1.° Les recherches les plus minutieuses faites

dans les roches anciennes auxquelles le calcaire est superposé, ne purent nous faire découvrir le phis petit fragment d'émeri, et les blocs qui se trou-

vent dans le calcaire ne sont jamais recouverts

de fragments de roches étrangères. Quoique à trouve du -schiste micacé dans la pierre calcaire et l'émeri , .Kulah, il n'estlarriais en contact avec ne contient 'aucune trace de corindon. J'insiste sur ce point, parce que dans mes:échantillons la matière calcaire qui recouvre l'émeri se trouve, sous deux états différents : celui de la roche originaire et celui formé par les infiltrations des eaux. calcaires.

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20 La pierre calcaire qui est en contact avec l'émeri diffère Keàtine toiijoUrS, pu s'a 'composition et sa couleur, dé la masse du rocher. A Kulah , par exemple, où le marbre qui fbrine

roche et d'une grande pureté (comme l'analyse prouvé), le calcaire en eninact avec l'émeri est d'une couleur jaune foncé, ayant l'apparence du fer spathique, et contenant une grande quantité d'alumine et d'oxyde de fer. L'épaisseur de cette couche placée entre le marbre et l'émeri est très-variable; mais ce qu'il y à d'incontestable, c'est qu'elle passe peu à peu au marbre blanc que leurs cristaux sont enchevêtrés les uns dans les autres, et, en un mot, qu'ils appartiennent à là même roche. Si ces blocs d'émeri avaient été séparés d'une roche plus ancienne, puis enchâssés dans le marbre ldrS de sa formation , n'y aisralt aucune raison pour que le contact ne fût pas direct et immédiat, et on n observerait pas cette transition du calcaire ferro-alumineuxau Marbre put. Ce qu'on observe ici est exactement ce qui se passe lorsque des minéraux ferrugineux et alumineux se forment et se séparent ensuite de la pierre calcaire qui n'est pas encore consolidée.

Cette couche, qui se trouve entre l'émeri et le marbre, a été fort utile, car elle a facilité, par un moyen indirect, l'exploitation de ce minéral ; on se rappelle, en effet, que dans toutes les localités énumérées plus haut, et surtout à

Gumuch et à Naxos, l'émeri se trouve, en

grande quantité, détaché du roc et mélangé à Une terre rougeâtre ; cette terre est le résultat de la décomposition de l'enveloppe calcaire hétérogène, qui à cause de 'sa nature se désagrége facile-