Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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SERPENTINE
noble d'un beau veFt bleuâtre, et, ihievese-40,1,,,, que fois 'sur une couche très-mince4une substannin
blanche, non effervescente, à struetur radiée,1 ayanun Mat nacré et soyeux ; il tapisse de petitescrd fissures irrégulières qui traversent la serpentine. ,ele, J'ai constaté que cet oxyde de fer n'est pas du fer
oxydulé 'qu'il aurait été assez extraordinaire de trouver ainsi en filons avec la serpentine noble, niais que c'est du fer oligiste: il s'est probablement formé par sublimation comme le fer spéculaire des volcans, et il s'est déposé seulement dans quelques fis:sures de la serpentine. M. Naumann signale également un petit filon de fer oligiste dans la serpentine de Waldheim (1). Serpentine commune.
Distribution de ses couleurs.
Les minéraux que je viens de décrire sont répandus dans une serpentine commune dont les couleurs, toujours plus foncées que celles de la serpentine noble, sont extrêmement variées; elles tirent le plus généralement sur le vert ou sur le brun-marron, et quoiqu'elles se fondent souvent l'une dans l'autre d'une manière très-capricieuse, l'examen d'un grand nombre de plaques polies m'a montré que dans la serpentine des Vosges et même dans toutes les autres serpentines, elles sont distribuées avec une certaine régularité ainsi, dans la serpentine du Goujot en particulier, les parties de couleur verte ou noirâtre forment dans les parties de couleur brune des filons ou des veines qui se ramifient à l'infini. Le plus souvent ces veines noirâtres sont parallèles l'une à l'autre, et quand il y en a plusieurs systèmes qui s'entrecroisent, elles donnent à la serpentine une state-
DES VOSGES.
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ture rétioliequi se dessine d'autant mieux que
la pâte- es plus Elles sont plus dures que les parties de couleur brun-marron, et elles deviennent surtout beaucoup
plus brillantes sous le poli; c'est ce que l'on observe' très-bien sur les échantillons polis du Goujot, travaillés:1 la marbrerie d'Épinal. Aux' salebandes des petits filons qui traversent la serpentine, et particulièrement de ceux avec serpentine noble , chrysotil , et carbonate de chaux, j'ai: constaté également qu'il y a des veines
semblables aux précédentes, ayant une couleur plus foncée que le reste de la roche dans laquelle elles se fondent ; le contraste de la couleur pâle des filons avec la couleur foncée de ces veines produit même un effet très-agréable à Il sera démontré par les analyses qui suivent que la serpentine vert noirâtre a à très-peu près la même composition que celle qui est rouge-marron; il est donc vraisemblable que les différences de couleur qui viennent d'être signalées clans la serpentine doivent surtout être attribuées à l'état de combinaison ou d'oxydation du fer, et qu'elles proviennent des infiltrations qui ont eu lieu le long des fissures et le long des salebandes. On ne peut pas toujours reconnaître dans les veines noirâtres qui sont très-petites la trace des fissures gni; les ont produites; mais la présence de veines absolument semblables le long de fissures très-reconnaissables et le long des salebandes des filons, démontre par analogie que partout où ces veines s'observent, il existe ou il a existé des fissures.
(i) Geognostiche Beschreibung des Knigreiches Sach-
sen, t. I, p. 36.
Il est cependant très-remarquable que ces infil-
trations aient donné à la serpentine une couleur