Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
Page : Image 202
Révision de 23 févr. 2015 08:43:43, edited by Anonymes
396
DESCRIPTION DES MINES
ET TJSINES DE PONTGIBAUD.
397 Les caisses ont 1,m L 3 de côté; la course des pis-
Ijceil de la tuyère a om,025. lLa sole du fourneau est en brasque; sa S nfira 9 an est inclinée vers l'avant-creuset. La profondeur maxima au-dessous de la tuyère
fe'gàt'de om,80. Chacun d'eux peut faire de dix à douze levées par minute. En faisant abstraction We's pertes , la quantité de vent fournie par la ma-
-est om,45.
L'avant-creuset est creusé dans un massif de .brasque élevé d'un mètre au-dessus, du sol de l'atelier,, et maintenu par trois plaques ,de fonte.
- der72
Trois marches permettent aux ouvriers de monter sur ce massif pour charger les lits de fusion. Les matières fondues se réunissent dans rayant-creuset; les scories coulent par-dessus les bords surie sol, ou sont enlevées en grandes plaques fiées. Le plomb et la matte sont conduits en temps opportun dans un bassin latéral en brasque , ménagé dans le sol même de l'atelier. Les fumées et les gaz se rendent dans des chambres de condensation terminées par un canal qui conduit au ventilateur. Chaque four à manche est pourvu d'une petite cheminée, de sorte qu'au besoin on peut ne pas employer le ventilateur. Les magasins de coke chaux fluatée , calcaire débris de fourneaux, al;strichs, abrugs, ferraille sont à proximité de l'atelier. Les machine soufflante est placée de l'autre côté du fourneau de coupelle. Elle donne le vent à ce fourneau et aux trois fours à manche. La machine se compose de deux caisses rectangulaires en bois à simple effet; les pistons en bois, munis de 'Arges soupapes en cuir, sont mis en mouvement par une roue hydraulique, qui sert également au ventilateur et à la pompe alimentaire. Un régulateur est disposé au-dessus des deux -
Machine soufflante.
caisses; mais il est de capacité trop petite pour produire de l'effet.
1
chine soufflante peut s'élever à 20 OU à 25 mètres -cubes par minute ; la pression est de i 1/2 centimètre de mercure. Cette quantité de vent et cette pression sont à peine suffisantes pour les fours à manche ; aussi, quand la coupellation vient se joindre à la réduction dans les trois fours, il faut mettre en mouvement des soufflets en cuir pour aider la machine soufflante. Dans le courant de 185o , on remplacera cette vieille machine par un système soufflant plus énergique, composé de deux cylindres en fônte à double effet et d'un grand régulateur. On établira en
même temps une roue hydraulique plus forte. Cet appareil, construit dans les ateliers de Cavé,
Paris, pourra donner par minute 4o mètres cubes d'air, à la pression de orn,o5 à cr,o7 de
mercure. Sa disposition est représentée dans les fig. I , 2 , P1. XI. Quand il sera établi, on pourra 'construire et mettre en feu deux nouveaux fours à manche et un second fourneau de coupelle. Les l'ours à manche sont construits en briques Construction des manche, rouges à l'intérieur, en pierres de taille de Vol- foursetàdurée vic et Pontgibaud à l'intérieur. Les briques ont des campagnes. 'om,5o d'épaisseur; le massif extérieur a om,6o. Il Pl. Xl. est maintenu par des armatures en fer forgé. On a employé successivement, pour la chemise intérieure, des briques réfractaires et de la brasque fortement tassée; ces matériaux ont moins bien résisté que les briques rouges de Pontgibaud, employées seules maintenant. La poitrine, en briques, a seulementom,15 ; elle