Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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DESCRIPTION DES MINES 408 La grille a im,fio sur om,4o. Le pont est à or°,3o au-dessus des barreaux.
La voûte du foyer est à Orn,22 au-dessus du
pont. Le rampant, pour la sortie des gaz et fumées, a om,20 de hauteur et tm,6o de largeur. Il aboutit à une chambre de condensation, laquelle communique par un rampant souterrain avec le ventilateur. Comme une partie des fumées plombeuses sort par la porte du travail, au milieu du fourneau, on a disposé au-dessus de cette porte une petite hotte en tôle, qui communique avec la chambre de condensation par un tuyeau horizontal. Du côté opposé à la porte, le fourneau présente trois ouvertures pour les tuyères. Le vent est lancé par la machine soufflante et par deux grands soufflets en cuir.
La voûte mobile est soutenue et manuvrée
Coupelle.
par des chaînettes et par une grosse chaîne en fer qui va s'enrouler sur un tour. Toute la partie intérieure du fourneau, voûte et parois, est en briques rouges; le massif extérieur est en pierres volcaniques de Volvic. La sole est faite, pour chaque opération, un mélange de calcaire marneux, de chaux étehite et d'argile. Les proportions les plus convenables sont : Calcaire marneux. Chaux éteinte. . . Argile
1.400 kil. 280 28o
Ces nombres indiquent les quantités nécessaires pour une coupelle; ils sont entre eux dans les rap5 : : 1. ports
ET USINES DE PONTGIBAITD.
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Pour la confection d'une sole ou coupelle, il est essentiel que les matières soient bien pulvérisées, bien intimement mélangées, et ensuite tassées uniformément dans le fourneau. La pulvérisation des matières est faite sous une meule ; elle est payée aux ouvriers i',5o par mè-
tre cube, soit environ 2 fr. pour une coupelle.
Les matières pulvérisées sont passées à travers un
tamis très-fin; les poussières sont d'abord mélangées à sec aussi exactement que possible, puis imprégnées d'eau de manière à ce que le mélange forme une pâte consistante. On laisse les matières bien s'imprégner d'eau
pendant quarante - huit heures, et pendant ce
temps on change trois fois le tas de place, en ayant soin de le retourner chaque fois.
Ces opérations ont pour but de rendre la pâte homogène et bien également humide. Après cette façon préliminaire, la pâte est portée dans le fourneau, dont la voûte est enlevée et qui doit être parfaitement refroidi. Elle est d'abord fortement et uniformément tassée avec des dames légères en bois garnies de sept pointes parallèles également en bois. Deux hommes peuvent travailler à la fois à ce premier tassement. La surface de la coupelle est terminée par un seul ouvrier, avec une dame plate en fonte pesant seulement i kilogramme. Dès que la coupelle est terminée, on (1) procède, Chargement4
au chargement du plomb : on étend sur la sole une couche de paille, afin que le choc des saumons n'abîme pas la surface; on charge ensuite le (1) Les mêmes ouvriers font la coupelle, le changement et la coupellation.
Tome XVIII ,
3.85o.
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