Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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DES MINERAIS CALAMINAIRES.
G-ÉOGÉNIE
à mesure qu'elle est plus voisine de la surface du
silica.
sol (Pl. XIV, fig. 6,7 et Io); 90 Des masses de calcaire spathique c (fig. 9 et 1 ) accompagnent souvent les minerais et semblent former leur gangue au contact de la roche encaissante. Leurs zones annoncent des concrétions successives, enchâssa-it, tantôt un noyau calcaire, et tantôt de la calamine concrétionnée. cv
Des minerais de fer hydraté de moins en
moins calaminaires s'étendent par-dessus le tout, en nappes plus ou moins épaisses. Phases Le mélange de toutes ces substances en zones la successives enchevêtrées prouve que le dépôt en était ordinaitide prkipitaon
de ces minerais. nairement simultané. on pourrait cependant distinguer diverses périodes -caractérisées par l'abondance de telle ou telle substance. Voici, à peu près,
quel serait l'ordre de ces précipitations prédominantes, le no t représentant ordinairement les plus profondes et les plus anciennes. 100 Ca C, calcaire spathique. îlydratés.
f
°
9
-
8. Fo H , plus ou moins calaminaire. (zinconise).
20
Zn CF)
Mn C.
Zn
carb natés.
C.
Fe
e in d, minerai de zinc le plus abondant. 40 Pb C non argentifère et plomb chlorophosphaté.
tés.
sulfurés.
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30 Zn3 Si+ xH. 2° Zn Si (willernite). Fe (pyrite). i° in (blende) plus ou moins cadmifère, (galène) plus ou moins argentifère.
Dans certains amas couchés (Verviers,Tarnowitz, mais etc.) , on trouve les sulfures à toute hauteur, miils sont encore généralement recouverts par les nerais oxydés. Le gîte deVerviers renferme, au toit de la calamine et del'oxyde de Je' r; il se compose au mur de calamine, de galène et de blende (1 ).
Dès l'origine de ces dépôts, d'innombrables épigénies s'y sont produites et s'y perpétuent encore de nos jours. Voici les principales
concrétionné et C dégagé. Fe C avec de l'air et 11inë avtc de l'air et l'eau---=Ünfl concrétionné et C dégagé.
au contact de l'air. . ..=Èe'S soluble et S ou S. 4Éc'S au contact de l'air,--Fe' Sin soluble et te S3 soluble. Fe
réagissant sur 3C aC
H+3CaS soluble et CAlegage.
S' réagissant sur 3inC.
soluble et C'dégagé.
Mode Cette dernière réaction du sulfate ferrique sur do d formationdu le zinc carbonaté est fort remarquable, en ce sens qu'elle nous révèle la véritable origine du zinc sulfaté que l'on attribue à tort à l'altération du zinc sul Curé. La démonstration en est évidente à la Vieille-Montagne. Les efflorescences de vitriol blancy abondent en temps sec, et cependant on n'y voit presque point de blende; celle qu'on y trouve
(1) Annales des mines, ce série, t. V, p. 17o.