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Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)

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RAPPORT

que dans les régions concédées et habitées les concessions s'étendant dans toutes sortes de diPée tions , le relèvement des terres par longitude'à latitude n'y sera' pas praticable. Partout où la contrée sera%usceptible tion , il sera indispensable de s'en ménager les moyens par de judicieuses dispositions et de sages ordonnances. Comme la plupart des petites vallées sont traversées par des cours d'eau assez considérables, rien n'empêchera d'en tirer parti. Il conviendrait dans ce but que la division des terres fût réglée 'sur la direction des cours d'eau et des coteaux, àfin de pouvoir arroser ces terres et les dessécher au besoin. Un système de desséchement qui se lierait à un

inee d'irrigation semble indispenâble pour les plaines du Sacramento et du San Joaqum. Ces ikikes sont tellement de niveau que, lors même qiiè les rivières qui les traversent ne déborderaient; pas, les pluies qui tombent pendant l'hiver les ren;7 draient impropres à la culture. Ce ne sera qu'après un levé topographique très-exact de ces plaines

qu'on pourra décider quel système il conviendra d'adopter. Toutefois il est permis de 'dire qu'on ktteindra le but en creusant des canaux de distance en distance perpendiculairement à ces riVières , et en encaissant celles- ci , mais en con'Servant à leur lit un espace suffisant pour contenir l'Wrs eaux lors des grandes crues.

Le prix des terres , dans ces plaines , devra etre fixé de manière à indemniser le gouvernement des dépenses qu'il aura faites pour leur deâ-échemerir et leur irrigation , et qui accroitra deidérableinent leur fécondité. On peut afiirrner

SUR LA CALIFORNIE,

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que'lorsque ce plan sera mis à exécution nul sol des États -Unis ne sera comparable, bous le rapport de la fertilité , à celui des vallées du Sacra_ment° et du San Joaquin. RESSOURCES COMMERCIALES.

En ce moment la Californie n'a pas d'ittréS ressources commerciales que son or ; ses autres productions, tarit minérales qu'agricoles, sont entièrement négligées, et le seront aussi longtemps que la recherche ,de For offrira de plus grands bénéfiees que tout antre occupation. eut-Pnile à croire cependant que le moment n'est pas éloigné où le travail des mines, notam-

ment de celles de mercure, sera entrepris avec succès.

L'or étant par sa nature immédiatement échan;geafile contre tout autre produit, il s'ensuit que la' Californie offre, sous le rapport commercial, une position exceptionnelle entièrement différente dg

celle des contrées qui donnent en échange des produits étrangers, d'autres produits de leur sol ou de leur industrie. On ne conçoit pas tout d'abord que l'état acttel si défavorable à la navigation, par suite du manqpi3 absolu de fret de retour, n'ait pas Cté un obStaçie au développement du commerce clans cette con7 trée. Mais si l'on réfléchit que tous les navires qui y ont abordé se sont trouvés dans la même position , que tous ont calculé d'avance sur..4i4-ettl fret daller comme produit du double voyage, ont réglé leurs tarifs en conséquence,,,qtm séton; nen plus' qu'ils aient pu se contenter d'un tno77 digue fret de retour.