Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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5i RAPPORT niais à New-York pour s'y proeur&desIettres fhee,
change sur l'Angleterre, au moyeu desquelles.il fera ses payements, non directement, mais en,a4,4-frai
SUR LA CALIFORNIE.
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sontvermes de la Chine, dreChili
GesAesoins ne cesserent pàà' d'exister- auSe.,') longtemps que l'émigration y affluera et que recherche de l'or sera plus profitable que les tral"nevaux .des champs -et ceux des arts mécaniques. L'été dernier, les bois de construction se ven-
sant son correspondant de la ëliine.dh lui est ouvert chez un banquier deoLondres, stu lequel il peut se rembourser en liraites à six, nabid de vue, traites que la maison de Chine vendra au cours de 4 sh. 2 ou 3 pences par .dollar, soit avec 2 1/2 p. toc) de profit. J'ai sous les yeux les détails d'une opération commerciale de ce genre qui m'ont été fournis par, :1 une maison de banque de New-York, longtemps engagée dans ce genre d'affaire : détails desquels il résulte que la remise d'une valeur de 10,0005,1i:3 onces d'or en Chine par voie d'Angleterre offresi un bénéfice de 183.648 fr., tandis que la remise. directe donne une perte de 83.200fr., offrant ainsi une différence totale entre le profit et la pertedeïod 266.848 en faveur de la voie. indirecte. --;13rithq
bois.de construction peuvent être livrés dans nos principaux marchés à raison de 8o fi'. les mille pieds
Tout semble donc concourir à faire de San Frari,1s9
carrés, et être transportés à San Francisco à raison
cisco le centre commercial de l'océan Pacifique, -et celui.des relations des Etats-Unis avec l'Asie mais quelque considérable que ce commerce doive être un jour , il n'égalera jamais celui qui doit s'établir entre cette ville et les États de l'Union. Il y a deux ans à peine, la Californie ne comptait pas plus de 15.000 habitants; cette contrée qui possède aujourd'hui une population compacte, était presque un désert, dépourvu même des simples abris qu'offrent les forêts; et pourtant malgré
l'immense distance à franchir, plus de ioo.000 émigrants s'y sont rendus et se sont établis dans ses plaines et sur ses coteaux. Ilsontdû tirer del 'étranger tousles objets dont ils avaient besoin ; des maisons toutes construites leur1'
.,
daient à San Francisco, à raison de 1.5oo à 2..000 fr.
les mille pieds carrés de un pouce d'épaisseur, et à Stocton et à Sacramento-City- ce prix s'élevait à 2.5oo:ott-i3moo fr.; à ce taux on pouvait entreprendre d'exploiter les forêts du pays, et déjà plusieurs personnes avaient commencé à se livrer à cette industrie, mais ces prix étant tombés à'375 fr., elles ont dû l'abandonner, vu l'obligation où elles étaient de payerde5oà 75 fr.la journée d'un ouvrier, et les difficultés sans nombre qu'elles éprouvaient pars.uite de leur isolement (1). On estime que les
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(1) Le prix des planches est tombé tout récemment (novembre 1850) bien plus bas encore ; des expéditeurs imprudents, négligeant de s'informer de l'état de la place, avaient encombré de planches le marché de San Francisco. Aussi 2, étaient-elles vendues aux enchères à raison de 5o piastres et.peu près (250 fr.) les l000 pieds carrés, et la baisse ne s'est probablement pas arrêtée là. Une dépréciation temporaire bien plus prononcée encore affectait, d'après les corres-
pondances les plus récentes, d'autres articles, notamment le thé, les vins et les eaux-de-vie. En général, de graves mécomptes sont réservés aux spéculateurs qui considèrent la Californie comme un gouffre sans fond, et se croient dispensés de s'enquérir des besoins de la consommation. Il y a souvent, par suite de l'extrême imperfection des voies de communication et de l'insuffisance des moyens de transports, encombrement à San Francisco, et disette absolue sur les placers. C:`