Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)

SUR LA CALIFORNIE. 516

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PPORT

accroitrout considérablement la consommationcln fi

charbon, laquelle s'élevera bientôt à plus de lob mille tonnes par an; d'autre part, si l'on admet qn-e'dans trois ans il y aura 4.000 maisons à San Francisco, et qu'on estime la consommatip-ia de chacune delle à 5 tonnes par an, la consommation totale de ce combustible s'éleyera à 3oo.00n: tonnes par an; et lorsque notre charbon pourra" être livré à too fr. la tonne à.'San Francisco, on,,

lui donnera la préférence sur celui desj es de Vancouver et de la Nouvelle Hollande,, e'fii ,dou,:,

néra lieu à une vente annuelle .de 3o tn,4lions ,., Chiffre qui sera atteint lorsque le chemin daer travers l'isthme de Panama sera construit. On se formera une idée des besoins des char-, bons par ce seul fait, que l'automne dernier letW prix en a varié de 3oo fr. à 5oo fr. la tonne. A la, même époque, le boisseau de pommes de terre se payait 8o fr., un navet t fr. 25 cent., un ognon, 3 fr. 2o c., les ufs de 5o à 6o fr. la douzaine. Récemment la distance de New-York à Cha-.1

gres a été parcourue en sept fours; cele de Pai nama à San Francisco en aussi peu de temps;

si l'on admet que trois jours sont nécessaires pot-al débarquer les marchandises dans un port du golfe(

pour les transporter de ce point 4,1 Panama, Mexique' et les charger à bord du navire à vapeur, qui doiL les livrer à San Francisco, on voit que., dans vingtjours elles seront rendues deNew-Yoltdà San Francisco. Cette célérité doit assurer à rios produits la prééminence sur le marché cab fornien.4 du

'.-qtvires à voiles pourront être utilement em,,,i ployés au transport .tie nos;marchandises encom-,, brames jusqu'ky point du golfe du Mexique, où..) commencera lé chemin de Fer; mis de. Panama No .i

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à.San Francisco les., navires à vapeur devront être àulseniployéSVëart'ce7cfeils n'aurbrit'à redouter ni PéIveità contraire'S, ni les calmes, ni l'obstacle dn

gireid courant. Indépendamment des avantages qiiïdbivent réstilterpour notre commerce de l'é tablisSeniente'SérCWMin de fer et de l'emploi des navires'S19apeur 'tfe'Panama à San Francisco, ces navires4 vapeuràffétront cet autre avantage, non moins' digne de la 'sollicitude du gouvernement,

qu'au besoin ils pourront être employés à la défense de nos côtes entre les 32° et 490 de latitude, étea protection de nos grandes pêches et de notre

cnierce. Une ligne de semblables navires entre Sari Francisco et la Chine activera considérablement nos relations avec cette contrée; elle pourra peu t-ètre nus ouvril4- des communications avec le Japon, et dans tous les cas elle protégera efficacenient notre commerce dans ces parages. Les sommeeaffictées ParIeggbuvernement à l'encouragerii@fit- de ce genre de navigation seraient, sans nul

doute, plus utilement enniloyées que si elles l'étaient en fOrtifications, surtbut au prix actuel de d'ceuvre.

Tnutefois on ne saurait sans danger différer plus'

lbegi.ètn,ps de mettre le port de San Francisco à l'âliFfid'un coup de main; la prospérité future de là Californie dépend de l'impossibilité bien con-

statée de se rendre maître de cette place , 'car si une flotte ennemie parvenait à s'ancrer dans sa haie, toute la Californie lui appartiendrait. Jusqu'à ce jour, la côte de Californie n'a pas été suffisamment inspectée; diverses îles et des roches à fleur d'eau ne sont pas indiqués Mir les cartes qu'on possède; elles rendent la navigation extrêmement périlleuses pendant la nuit : il irn-

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