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Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)

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SUR LA CALIFORNIE. RAPPOET

ne s'y fixeront pas; ils reviendront chezfux aussitôt qu'ils auront amassé assez d'or pour se livrer a'une occupation de leur goût. Ce doubliefinouvement a déjà commencé, et chaque jonr;-:,nornbre de ceux qui arrivèrent en Californie au commen7

cernent de.,184gfesont de retour largement récompensés de leur labeur.

La grande demande de produits américains pour la Californie en a fait hausser les,prix , et si l'on joint à cela l'or tiré des mines de cette contrée, on ne saurait douter que les nouvelles relations commerciales qui s"etabliront avec cet ete

ne concourent puissamment à la prospérité de l'Union. Tout porte à croire que les mines de mercure sont riches et abondantes enl Californie (1) ..On trouve une non loin de SankJoséi-eque de Tepec , au Mexique, prétend lui apparteniG

C'est du cinabre qu'on extrait le mercure, et ce sidfure très-riche se présente à la surface du sol et est recueilli sans peine.

On dit que d'autres mines de même nature existent ailleurs, mais on n'a rien de précis à cev égard; c'est une circonstance des plus heureuses

que ce métal se trouve à côté de l'oripuisqu'it est presque indispensable à son, extractionAni grand. Je pense que le système à adopter à l'éga;',_:

des mines de mercure doit différer de celui ,q4 j'ai indigné pour les,rnines d'or , et qu'il corivien?-1 (1) L'École des mines a reçu en effet des échantillowt. de mercure sulfuré à gangue quartzeuse indiqu,és coin, provenant de Guadalûpe et de New-Almaden,Aalifornie L'essai de ces échantillons a donné à M. RivoGiibur richesses respectioVes, 38,5o et 49 p. ioo de mercure. C.

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drait de les mettre en vente et d'abandonner à l'intérêt privé le soin (l'en tirer le meilleur parti 'possible..

existe de riches mines d'argent de cuivre, de fer, mais on ne sait jusqu'à présent rien de précis à ce sujet. J'ai déjà fait entrevoir l'importance d'un hôtel des monnaies à San Francisco les avantages qui en résulteraient seraient très-considérables. En ce n'ornent il n'existe en Californie presque aucune monnaie d'or ou d'argent pour faciliter les transactions commerciales, est c'est, à grand'peine et en subissant une perte considérable qu'on peut se procurer le numéraire indispensable pour acquitter les droits de douane. L'or en nature y sert de 'Monnaie êourante , et sa valeur varie de 77 à 8o francs l'once; aux mines, sa valeur est encore Moindre; les mineurs seuls souffrent de cet avilissement de prix, tandis que ceux qui envoient l'or aux Etats=Unis en profitent.

Admettant que l'on recueille une valeur de 25o.000.000 fr. d'or en i85i, à raison de 8o fr.

l'once, cela représentera 3.125.000 onces. A notre hôtel des monnaies, l'or est évalué go fr. l'once;

dette-'gtiantité y produira donc une somme de gïi'Mô.000 fr. en sus de sa valeur actuelle en Californie , bénéfice que l'hôtel des monnaies de

gkifranciseo aurait réalisé, et cela indépendaminent 'des avantages qu'en retireraient nos relations commerciales avec les divers États de l'Amérique du Sud, et de l'extension qui en serait la conséquence; car si jamais un chemin de fer est construit à travers l'isthme de Panama, San Francisco deviendra inévitablement le principal marché .deenos manufactures: pour touteJaeçôte occi -