Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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GISEMENT DE L'OR 536 trouve disséminé clans presque, toutes lés rocheS
qui présentent ce caractère, il parait cependant n'y exister en général qu'en proportions extrêmement faibles. On ne le rencontre en quantité un peu plus considérable que dans quelquesperits filonsdq
quartz talqueux qui traversent eri',';tous sens lés schistes ophiolitiques ,'"et seulernerd encore dan les parties de ces filons où le quartz paraît carié., et présente de nombreusecavités én partie remi plies d'oxyde de fer.
Telles sont du moins les indications qu'unk longue expérience a fournies à quelques habitardF
du pays, en très-petit nombre d'ailleurs, gni) ast
jusqu'à ces dernières années, s'étaient quelquefois occupés du lavage de ces sables. Dans une rapicié exploration que je fis de cette contrée, au mois de septembre 1847, et pendant laquelle je fus guidé
par le plus actif et le plus intelligent de ces veurs d'or, nommé Mimet ,j'eus plusieurs fois nee casion de reconnaître l'exactitude des renseigne merits qu'il me donnait, d'après ces bases, sur la clieSSe relative d'échantillons de différentes nature.
Les gisements qui avaient été reconnus à cette, époque , soit par les habitants du pays ,soit par lestravaux des ingénieurs du gouvernement sarde, et notamment deM .Ba ldracco,paraissai en t tous si tués dans une zone assez étroite, comprenant les bords
du torrent de Corsente et de ses affluents, et qui.
s'étend, du nord au sud, sur une longueur dé.'. plusieurs kilomètres. Dans toute l'étendue de cette' zone les roches paraissent assez profondément altérées, non-seulement à la surface,- mais aussi dans toutes les excavations, peu profondes du reste, qui y ont été pratiquées. Les schistes sont rougeâtres, plus ou moins friables; la serpentine est aussi de-
DANS LES.,,ENVIRONs DE c r.NEs.
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yguue.terreuse:-.0nfinle quartz lui-même devient -, pim.y.1 are , il est ifendillé, caverneux, et ses cave ig tenept ri de l'oxyde de fer, provenant. ép, q9pprt deJ,a décomposition des pyrites, ..:.
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kOiii'cii ip' çr,cAi.t. encore. quelque,, traces, et dont ...
ià tiesence. diç,ji,t en outre être reconnue par lii
gag; emiye,upe forte odeur d'acide sulM iiitire«,,, pj 1't en nei 4>,1;1 Ag Pr; Ç,'. feslegegz,?,Mrtjfi.:0).é ruél idionale de L
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bande qu avaient eu lieu les principaux travauX d expl rq1reilirp.utes avant 18_18; 'c'est là a uss -r)Cai nuij ,iseinavoir été établis ceux de la con-i,3d, ç ' paie ,ja.,i2ipllse qui s; est constituée pour l'exploitatiensir, Les uns et les antres ont eu pour 433e of eu gites contigus connus sous les noms nttie_ et de Mazzetta, et dans lesquels l'or a q.,tii:e»y'ï.,.>n proportions plus considérables que
paiite Ailleurs. Parmi les autres points où la .... ' P,13::
pr'esepseçle ce métal a été également bien constatép; on peut citer notammen t le gîte de Lombardo, près- au ruisseau de ce nom , et celui de MogliaFerrajo , situé vers l'extrémité septentrionale de la zorie que je viens d'indiquer, et dans la partie de la'cliaîne qui domine la plaine du Piémont.
'. L'or paraît être disséminé dans toutes ces roches en particules extrêmement petites. Il ne m'a jamais été possible d'en distinguer des paillettes à l'oeil nu ou avec une loupe ordinaire, soit dans les échantillons que j'ai recueillis moi-même, soit dans ceux qui m'ont été remis plus tard par des employés de la compagnie et par M. le consul général de Sardaigne à Marseille. Je dois dire cependant que mon guide, dont la véracité ne me parait pas suspecte, m'assura avoir trouvé sur di-
vers points, et notamment au Lombardo , des Tome XVIII, 1850.
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