Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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SOUFRE DANS LA HAUTEÉGYPTE.
par suite de l'incroyable modicité des salaires d'ouvriers dans ce pays (1). J'ai l'honneur de vous adresser par ce courrier,
Monsieur le Ministre, un échantillon du soufre-, tant brut que purifié, résultant des premiers travaux entrepris par le sieur Terranova , et qui ne reviendrait pas à plus de deux francs le quintal, vendu sur le bord de la mer Rouge, à Bcthar el
EXTRAIT D'UNE NOTE
sur plusieurs alluvions aurifères de la république
de rénézuélct (I). Par M. V. SEHEULT, vice-consul de France à 111e Trinidad.
Sefingue. Tous ceux qui l'ont examiné icile reconnaissent pour être d'excellente qualité.
J'aime à croire, Monsieur le Ministre, que
l'exploitation de cette soufrière pourra fournir un nouvel aliment à la navigation et au commerce français : c'est dans cette espérance que je me suis réjoui d'avoir à vous en informer. (1) La commission des Annales des mines s'attache à tenir ce recueil au courant des faits qui intéressent l'in-
dustrie minérale. Elle met à profit , dans ce but,
les
communications adressées à M. le Ministre des affaires étrangères. par MM. les consuls, si bien placés pour recueillir des documents précis et authentiques sur les découvertes faites dans les pays étrangers. Mais il est bien entendu que la commission laisse aux auteurs la responCette résabilité de leurs appréciations personnelles. serve est nécessaire dans cette circonstance, et pourra l'être dans d'autres. On la fait aujourd'hui une fois pour tontes. C.
Le village de Tupuquen , situé sur les bords de l'Yurnary, renferme 800 Indiens. La rivière peut avoir en ce point 3o mètres de large environ, avec une profondeur d'eau de 5 mètres dansla saison des pluies ; elle est à sec dans la belle saison , et alors on n'y rencontre que de distance en distance, des trous qui semblent communiquer entre eux par infiltration ; les bords sont escarpés; le fond est formé de sable contenant de gros cailloux de quartz. L'or se trouve et dans le lit même, et en dehors
de la rivière. On l'extrait surtout en ce moment d'un îlot situé en face du village de Tupuquen , et long de 5o mètres sur 7 de largeur; on en trouve aussi dans les cailloux de quartz du lit de rivière. Lorsqu'on travaille au lavage, qui jusqu'à présent a été imparfait, et que dans un endroit on a épuisé l'or contenu dans le sable, en revenant au même point dès le lendemain, on y trouve autant d'or que la veille, ce qui indiquerait que les mines d'or sont situées en amont. Ce qui confirme cette supposition, c'est, d'une part, qu'on a trouvé dans (1) Voir page Io, de ce volume.