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125 Si l'on compare les résultats des analyses qui préDES HAUTS-FOURNEAUX.

RECHERCHES SUR LA THÉORIE

(I) Le gaz est pris en enfonçant dans le gueu-' lard un tube en fer d'environ 3 cent. de diamètre à un pied environ de profondeur. Le tube aspirateur vient plonger dans ce tuyau d'où le gaz se dé-

cèdent avec celles des gaz des fourneaux au coke de Vienne et de Pont-fEvêque (1), on sera conduit aux mêmes conclusions théoriques. On voit l'acide carbonique diminuer très rapidement, en même temps que l'oxygène combiné dans le gaz, à mesure qu'on s'enfonce dans la cuve, ce qui prouve qu'une réduction énergique s'opère par l'oxyde de carbone dans le voisinage du gueulard sous l'influence de la haute température que possède encore dans cette région le courant gazeux ascendant. C'est aussi dans cette région, comprise entre et 9' de profondeur, que s'opère la calcination de la

gage avec abondance.

(I bis.) Cette analyse a été faite sur le même

gaz que le n° (H) Gaz pris à 4' de profondeur dans les mêmes conditions que le n° 1. Le courant de gaz qui s'échappe par l'extrémité du tuyau est assez rapide et vient s'enflammer spontanément à l'air. (III) Courant rapide de gaz, s'enflammant spontanément, flamme bleuâtre. (IV et IV bis) Gaz pris à Io' de profondeur. Il en a été Giit deux analyses consécutives. (V) Gaz pris par le tuyau en fer à i 2' de profondeur. Le tuyau de fer a été retiré du fourneau après cette prise de gaz. Son extrémité était encore chauffée au rouge cerise quand il a été retiré.

(V1) Gaz pris à la rustine par une ouverture pratiquée dans la maçonnerie, à 2 pieds environ au-dessus des tuyères. Les gaz qui se dégagent par cet orifice sont accompagnés d'une fumée blanche abondante qui contient, d'après M. Valérius , du cyanure de potassium; d'après ce métallurgiste, les fumées blanches qui se dégagent avec abondance du gueulard des hauts-fourneaux de Seraing et que l'on attribuait exclusivement à l'oxide de zinc, contiendraient également de fortes proportions de cyanure alcalin. J'ai recherché le cyanogène dans les gaz analysés sons le n° VI. La potasse ne diminue pas leur volume d'une quantité appréciable. Ils ne renferment donc ni acide carbonique, ni acide sulfhydrique, ni cyanogène.

'castine. La composition des gaz en fournit une

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preuve directe. En effet, la quantité de vapeur de carbone rapportée à ioo vol. azote est à 9' de profondeur de 29,4 à 3o,o et au gueulard de 35,2 à 35,7. Le coke ne dégage qu'une quantité presque insignifiante de produits carbonés par la distillation. La réduction du minerai se fait dans cette région par la transformation de l'oxyde de carbone en acide carbonique, sans changement de volume et sans consommation de charbon. D'un autre côté, l'augmentation dans la proportion d'hydrogène est trop peu considérable pour que l'on puisse admettre que la vapeur d'eau en se décomposant a pu dissoudre une quantité notable de charbon. On ne peut expliquer cet accroissement rapide dans la proportion du carbone combiné qu'en l'attribuant à la décomposition de la castine. Ou peut vérifier, du reste, par la comparaison des résultats des analyses avec les données inscrites plus haut sur le roulement du fourneau, si les ana(i) Annales des mines, 4e série, t. V, p. 3.