Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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COMPOSITION MINÉRALOGIQUE ET CHIMIQUE
D'après cela., si on désigne par fet m les proportions exprimées en centièmes de feldspath et de mica , et par t la proportion des autres minéraux, lesquels ne contiennent généralement pas de silice,
qui peuvent entrer dans l'unité de poids de la roche, il est facile de voir qu'on aura, par suite 'la relation qui existe entre les quantités de silice contenues dans la roche , dans le feldspath et dans
3,2 /. 3o 7 o + 2,2 t : L'échantillon qui a été essayé contient donc au minimum 70 p. ioo d'oligoclase, et au maximum 3o p. too de mica. Comme l'examen de cet échan-
le mica : f
DES ROCHES DES VOSGES.
Il est facile de constater en outre que la décomposition en arène de laquelle j'ai déjà parlé s'est opérée dans diverses parties de la carrière suivant des bandes k' qui ont quelques mètres de largeur, à côté desquelles se trouve cependant une kersantite très-dure qui donne d'excellents matériaux pour le pavage ou pour l'empierrement des
routes.
tillon montre du reste que t est seulement de quelques unités, il en résulte que les,nombres
Kersantite.
limites qui précèdent ne diffèrent pas beaucoup de ceux qui représentent la composition réelle de
g, Gneiss décomposé.
la roche.
t
Il a été établi par ce qui précède que la composition minéralogique des filons à base d'oligoclase est à peu près la même que celle de la roche encaissante qu'ils pénètrent comme un stokwerk; on doit donc regarder ces filons comme contem-
porains de la ,kersantite et ils proviennent sans
Gisement.
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même; aussi ne peut-on voir la ligne de des deux roches qui n'est sans doute pas séparation très-nette, car on rencontre quelques lambeaux de gneiss au milieu de la kersantite k elle-même.
doute du remplissage des fissures qui se sont produites à l'époque de sa cristallisation, La kersanti te k (p. ry ) de Visembach ne saurait être considérée comme un accident du gneiss; elle est en effet beaucoup plus pauvre en silice, et sa composition minéralogique est très-différente.
L'étude de son gisement, -que j'ai faite avec
M. Carrière, montre d'ailleurs qu'elle est enclavée dans ungneiss formé de quartz , d'orthose et de mica brunâtre. Au contact du gneiss, elle est décomposée et elle se transforme en arène k' ainsi que le gneiss g' lui-
Kersantite décomposée.
Terre végétale.
Kersantite de Sainte-Marie. Sur la route de Saint-Dié, à 2 kilomètres environ de la limite du département des Vosges et du Haut-Rhin , en descendant la côte de SainteMari e-a u x-Mi nes , on rencontre une kersa
n ti te qui
n'est qu'une variété de celle de Visembach. Elle forme un filon de 3o à 35 mètres de puissance, qui croise la direction de la route et qui est exploité
pour le pavage de la ville de SainteMarie ; la direction de ce filon a été mesurée à la salebande par M. Carrière et par moi, et elle se confond à peu près avec celle de l'aiguille magnétique. En descendant de la côte Sainte-Marie, sur la droite et près de l'ancienne route, on retrouve encore une variété de la même roche, qui est à cristaux plus grands que celle de la partie supé-