Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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TERRAIN A LIGNITES
DE CONCEPCION.
quiller), puis, en remontant successivement vers le Sud, au Huasco , à Chaùaral , aux Choros, à la Yerba Buena , à Coquimbo, à la Cruz de la Ballena, à Valparaiso, existe sans doute sur beaucoup d'autres points, oi il remplit de petites anses autrefois submergées ; il se retrouve sur la côte, au Nord et au Sud de Concepcion , et renferme dans cette localité quelques couches d'un combustible fossile qu'on doit ranger dans la classe des
de la plaine de Coronel , entièrement formée d'un
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lignites.
L'étendue visible de ce terrain carbonifère est peu considérable : au premier abord il semble disséminé parlambeaux irréguliers de peu d'étendue, le long de la côte ou à peu de distance de celle-ci, où il forme de petits monticules au milieu d'alluvions très-basses produites les unes par la mer, d'autres par le Bio-Bio et par quelques petites ri-
vières qui descendent des montagnes environnantes. Cependant un examen plus attentif de la
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sable bla ne très-fin déposé par la mer ; à San Pedro, surie bord de Bio-Bio , on retrouve les couches de
grès tertiaire, qui disparaissent très-promptement sous cette alluvion. Enfin, le dépôt plus étendu
qui borde au Sud la baie d'Arauco et disparaît sous les sables de la plaine de Laraquete, remplit sans doute le fond de cette même baie et va rejoindre le petit dépôt de Lotilla , qui s'appuie sur les montagnes schisteuses environnantes et descend vers la mer. A Playa Blanca, au milieu des sables de la plage, on voit même à marée basse f affleurement d'une couche de lignite assez puissante qui plonge vers l'Ouest avec une faible inclinaison et est entièrement recouverte par les eaux : il est en outre assez probable, vu la faible distance qui sépare ces deux bassins, qu'ils se réunissent sous la
mer et constituent ainsi un dépôt de près de 25 lieues de longueur, dirigé sensiblement du
disposition de tous ces lambeaux permet de recon-
S.-S.-O. au N.-N.-E., avec une inclinaison générale vers l'Ouest. Des alternatives de soulèvements
dont une grande partie est encore submergée, taudis qu'une autre a été enlevée par l'action des eaux qui ont produi t les alluvions qui s'étendent à droite et à gauche du Bio-Bio , depuis la merjusqu'à trois lieues de l'embouchure de cette rivière. Le fond de la baie de Concepcion est évidemment formé par ce terrain recouvert d'une couche de sable plus ou moins épaisse , et , dans quelques points de la baie, on le voit même reparaître et former quelques ré-
et d'affaissements ont permis, dans quelques points
naître qu'ils appartiennent à un dépôt continu
cifs découverts pendant la basse marée. Dans la plaine de Hualpen , et aux environs de la ville de Concepcion , il forme de petites collines et des monticules isolés qui s'enfoncent sous l'alluvion et lui servent de supporte On peut en dire autant
de ce dépôt, la formation de couches de lignites peu étendues, et les ont recouvertes ensuite de couches d'argile et de grès plus ou moins puissantes : elles ont produit en outre des affaissements partiels et des failles qui interrompent fréquemment la continuité de ces couches. Un affaissement a replongé en grande partie ce terrain sous la mer, et a donné lieu aux érosions qui ont découpé les collines tertiaires de la plaine de Hualpen, et probablement aussi aux alluvions qui recouvrent ce terrain dans les plaines de Hualpen , de Coronel et deLaraquete. Enfin un dernier soulèvement, dont l'action excessivement lente se fait encore sentir