Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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TERRAIN A LIGNITES
DE CONCEPCION.
presque exclusivement le terrain tertiaire. Elles inclinent presque toujours à l'Ouest sous un angle qui dépasse rarement 5 ou 6 degrés. Au toit et au mur des assises de lignites on trouve de petites couches d'une argile schisteuse très-douce alter-1, nant quelquefois avec des lits minces d'un combustible impur, pyriteux , que les mineurs du pays désignent sous le nom de carboncillo (petit charbon), parce qu'il se divise naturellement en trèspetits morceaux. Ce carboncillo mêlé parmi les déblais de l'exploitation se divise rapidement et s'enflamme spontanément. Le lignite pur ne présente pas le même danger, il ne renferme pas de pyrites visibles , et j'ai vu à la mine de Lotilla des
sur une longueur de 200 à 3oo mètres, est entièrement formée de ces poudingues, depuis le niveau de l'alluvion jusqu'au sommet. Au Nord et au Sud
tas assez considérables de lignite, conservés depuis
longtemps sous des hangars, et qui n'avaient pas souilert (l'altération notable. Entre les couches de grès, ou même dans leur. intérieur, on remarque fréquemment des noyaux ellipsoïdaux disposés par lits horizontaux , et qui semblent formés par des couches concentriques dont la dureté diminue du centre à l'extérieur. La couleur de ces noyaux et leur structure sont presque toujours identiques avec la couleur et la
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de cet amas de poudingues, le grès reparaît en
couches distinctes et avec ses caractères habituels. Ce conglomérat est composé de galets de toute
espèce, grès, schistes, granites, reliés par un ciment de grès passant à l'argile : quelques- uns sont d'un très-gros et tout indique que cette partie du terrain s'est formée et déposée au volume'
milieu d'une eau très-agitée. Ailleurs , les couches de poudingues ne renferment que des galets roulés de grès, unis entre eux par un ciment de grès. Enfin , à la pointe septentrionale de la Quinquina,
on trouve un conglomérat analogue à celui de
Penco , formé par des galets de schistes noirâtres
et de grès, et des fragments anguleux des mêmes roches empâtés par du grès vert cette espèce de brèche poudingue se trouve à la base du terrain stratifié et s'enfonce sous la mer. Sa puissance visible est considérable, elle est profondément fis-
surée, et présente un grand nombre de petites cavernes élargies incessamment par les vagues
tion. Le grès des noyaux, pas plus que celui
(fig. 2). La couche de grès a qui affleure dans la mer contient, à la partie supérieure, des fossiles cimentés par un grès vert. La couche coquillère b est assez mince; il m'a été impossible d'arriver jusqu'à elle, à cause de la roideur de l'escarpement.
de la couche, ne fait effervescence avec les acides. On trouve en outre; mais dans le voisinage des couches de combustible, de véritables lits de pou-
Je vais donner ici quelques-unes des coupes que j'ai recueillies en divers points des terrains stratifiés, en y joignant des détails sur les particulari-
structure du grès qui constitue le reste de la
couche , et il faut alors attribuer leur présence à la
concentration du ciment sur quelques points disposés dans des plans parallèles à la stratifica-
dingues, quelquefois d'une grande épaisseur, comme à Penco , par exemple, près de l'embouchure de l'Andalienne, où toute la colline tertiaire,
tés
les plus intéressantes que présentent les
couches.
La partie supérieure de l'île de la Quinquina est