Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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Cbabasie.
EXTRAITS
DE MINÉRALOGIE.
(III) Serait une Agalmatolithe d'après M. Hai-, dinger. M. G. Sucko-w (s) a analysé deux parties d'un même cristal de Chabasie du Vogelsgebirge la première (a), qui est transparente, brillante , est
était identique à la Pectolithe , et l'analyse est venue confirmer cette prévision. Les analyses I et II se rapportent à la Pectolithe Royale ( lac Supérieur); elles ont été faites par M. Whitney. Les analyses III et IV se rapportent à la Stellite de Berg Hill (New-Jersey); elles ont été
à la base de ce cristal ; la seconde (b), qui est opaque, décomposée, fait effervescence avec l'acide , et se trouve à sa partie supérieure. a SiO3 Al203 CaO
Na0 KO
21:01
47,29 19,16 5,78 1,50 1,47 3,20 21,00
100,02
99,40
CO2
RO
Stellite (Peetnlithe).
ÀI203. 26,37
Na0. 16,00
KO. 20,35
HO. 9,55
Al203. 4,94 1,45 1,90 1,10
CaO.
Na0.
31,21 32,86 53,10 32,53
7,37 7,31
8,89 9,72
HO. 2,72 2,72 2,96 2,75
Somme. 99,69 100,00 99,85 101,10
M. B. Silliman le jeune (I) a donné le nom
signait autrefois sous le nom de Paranthine fibreuse. P. sp. =2,207. Elle fait gelée avec l'acide chlorhydrique, soit avant , soit après calcination. 48,68
SiO3. 53,45 55,66 54,00 . 55,00
. (*) Traces de potasse dans I CIL
alcalis seraient décomposées plus rapidement que celles qui sont riches en chaux , et dans ce cristal du Vogelsgebirge la perte résultant de la décomposition aurait été de 6,63 d'alcalis. M. C. G. Gmelin (2) a analysé la Mésotype à base de soude de la syénite zirconienne de Laurvig. Elle est radiée, blanche ou gris verdâtre, en niasses à éclat vitretii qui sont engagées dans le feldspath : il est probable que c'est elle qu'on dé-
Si02.
.
..
D'après M. Suckow,, les Chabasies riches en
11Iésotype.
faites par MM. Kendal et Dickinson. I (") .
48,40 19,13 1,88 1,47 8,13
189
Somme. 100,95
M. Dana ()) a émis l'opinion que la Stellite C. Suekow. Die Verwitterun g in Mineralreiche, 148.
Hartmann. Berg-und huttenmannische Zeitung, i" janvier 1851 , p. 13. J. Liebig et H. Kopp, 1849, t. H, p. 759.
Unionite.
d'Unionite à un minéral ressemblant beaucoup à la Paranthine, qui est associé à l'Euphyllite et engagé dans la tourmaline noire d'Unionville (Pensylvanie). Il possède un clivage facile et deux
autres à peine reconnaissables. Sa couleur est blanc jaunâtre, son éclat vitreux ; sa dureté
à 6,5; sa p. sp. =3,298. Il est cassant et il se laisse facilement pulvériser. Au chalumeau, il se
gonfle, jette une vive lumière et fond en émail blanc. Il ne fait pas gelée avec les acides. 5iO3. 44,15
Al203. 42,26
MgO. 7,36
Na0. 1,73
HO et FIEL 3,52
Somme. 99,02
M. Silliman admet pour sa formule 3 RO, SiO3 -1- 6(1120', Si0')-1- 3110.
M. C. de Illarignac (2) a analysé un minéral gris verdâtre , qui a été désigné sous le nom de Liebnerite , et qui se trouve dans le porphyre rouge de (1) J. Liebig et H. Kopp, 1849, t. II, p. 762. (2). Archives des sc. phys. et nat., 1848, n° 24, p. 293.
Liebenerite.