Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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SUR LA TOURMALINE.
318 le précipité était bouilli deux fois avec de la potasse ; l'alumine était précipitée par le carbonate d'ammoniaque, rougie, pesée, puis lavée de nouveau et repesée; on séparait ensuite, en la dissolvant dans l'acide sulfurique, la petite quantité de silice qui pouvait l'accompagner. SUR LA TOURMALINE.
La partie du précipité par le carbonate d'ammoniaque qui était insoluble dans la potasse était dissoute dans l'acide chlorhydrique ; la liqueur était neutralisée avec de l'ammoniaque j usqu à ce qu'elle prit une couleur jaune rouge; on la traitait alors par
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Les alcalis étant amenés à l'état de chlorures, après avoir séparé la potasse par le chlorure de platine, on précipitait ce dernier par le chlorhydrate d'ammoniaque, on évaporait la liqueur à sec après filtration, et on avait les chlorures de soude et de lithine ; pour séparer la lithine, j'ai employé un mélange de r vol. d'alcool absolu et de 2 vol. d'éther, qui a été agité et mis en digestion pendant plusieurs heures avec le chlorure rougi; j'ai filtré ensuite sur un filtre pesé qui, après dessiccation , m'a donné le chlorure de sodium.
La détermination des proportions des deux
Dans la liqueurfiltrée on versait de l'ammoniaque,
oxydes de fer présentait de grandes difiicultés pour y parvenir, j'ai mis dans un creuset de platine la Tourmaline pulvérisée et mêlée avec quatre à six fois son poids de verre de borax, dont une partie avait été réservée pour une dernière couche destinée à empêcher l'oxydation ; le creuset était placé dans une cornue de platine dans laquelle il était maintenu et entouré par du carbonate de magnésie et dont le tube de dégagement pour les gaz plongeait un peu dans l'eau.
puis de l'acide oxalique, pour précipiter la chaux
L'appareil était chauffé peu à peu à l'aide de lampe
qui entraînait quelquefois avec elle du manganèse ;
à soufflet de Plattner jusqu'à une bonne chaleur rouge qu'on soutenait pendant u ne demi-heure. Ensuite, une partie du verre obtenu était grossièrement pulvérisé, puis mise avec de l'eau bouillie et avec de l'acide chlorhydrique dans un ballon rempli d'acide carbonique ; on y versait alors du chlorure d'or qu'on laissait pendant plusieurs jours dans le ballon bouché. L'or mêlé avec la silice était dissous dans l'eau régale .après une première pesée, après quoi on prenait le poids du résidu insoluble. Par ce procédé, on obtient ordinairement un résultat trop faible , et qui peut être in-
de l'acétate de soude, jusqu'a ce qu'elle prit u ne cou-
leur sombre, puis par le succinate d'ammoniaque, et elle était chauffée sur le bain de sable jusqu'à ce que le succinate de fer se fût complètement précipité ; on le lavait d'abord avec de l'eau froide, et ensuite avec de l'ammoniaque et avec de l'eau chaude. Dans certains cas, la neutralisation se faisait par le carbonate de soude, et la précipitation du fer avait lieu par le succinate de soude.
aussi le précipité rougi faiblement était-il mis en digestion avecde,l'acide azotique froid et très-étendu. J'ai constaté que l'acide fluorhydrique ne dissout
que 4o pour r oo de la Tourmaline bien porphyrisée et à l'état naturel, mais qu'il l'attaque compiétement lorsqu'elle a été fortement) chauffée dans un fourneau au coke, de manière qu'elle se fonde, ou au moins qu'elle s'agglutine, comme cela a lieu même pour les variétés rouges. J'ai profité de cette propriété pour doser les alcalis; cependant je les ai dosés aussi par des attaques au carbn n a te de baryte.