Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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34° EXTRAITS L'hoa-chy de Koansi et celui de Suchuen ont des propriétés et une composition toutes différentes. Les caractères minéralogiques établissent une différence complète avec l'hoa-chy qui précède; car c'est une, matière -compacte, d'apparence ho-, mogène, se rapprochant des halloysites par sa manière d'être et la nature de ses principes constituants. L'analyse y a fait trouver : Perte au feu Silice Alumine Oxyde de fer Chaux Magnésie. Alcalis
. .
.
.
16,50 48,00 32,00
à
»
4
à
15,52
45,o0, 4 57,10 1,20
traces. traces. 2,50 à 1,40 1,00 à o,52
Un dernier échantillon .de hoa-chy, rapporté de Canton, est un mélange naturel de stéatite et d'amphibole blanc associé à de la dolomie. Peites. Les kaolins, lavés décantés, et les pétrosilex, broyés finement et lavés, sont intimement mêlés en diverses proportions pour constituer les pâtes de première, deuxième, troisième et quatrième qualité. Cette dernière renferme de l'hoachy de Ngan-jing-hien. On les mélange dans des proportions telles, que les pâtes supposées cuites donnent les compositions suivantes Silice Alumine Oxyde de fer. Chaux. Magnésie. . .
.
Oxyde de manganèse. Potasse Soude
qualité.
qualité,
qualité.
qualité.
69,0 23,6 1,2 0,5 0,2
70,0 22,2 1,3 0,8 traces.
73,3
68.94 21,30 3,42
3,6
2,5 2,3
1953
2,0
0,6
traces.
0,1
3,3 2,9 100,6
2,7 100,6
1,14.
100,0
3,42 1,78 100,00
341
DE CHIMIE.
C'est donc principalement la proportion variable de l'oxyde de fer qui distingue les pâtes des diverses qualités.
Les auteurs comparent ces pâtes à celles des porcelaines d'Europe et à celles de Sèvres en particulier, pour conclure que ces dernières sont de beaucoup plus alumineuses, et qu'elles exigent, pour être cuites, une température qui n'est. pas nécessaire pour les porcelaines chinoises.
Couverte. L'émail dont on recouvre les porcelaines à la Chine est beaucoup plus complexe que la glaçure qui donne le brillant aux porcelaines françaises. C'est un mélange de chaux et de cendres de fougères associées à une roche cini prend le nom de yeou-ko, et qui fait. la base de la glaçure. Le mélange de chaux et de cendres a pour but d'augmenter la fusibilité du verre qui varie cela dans des limites assez éloignées, ainsi que .résulte des analyses qui vont suivre. Le yeou-ko est encore un pétrosilex tout à fait -comparable à ceux dont on se sert pour confectionner les pâtes. On paraît le choisir contenant le moins possible de fer. La composition chimi-
que est encore celle des pegmatites de SaintYrieix. Voici l'analyse du yeou-ko de TongKan g Eau. Silice. Alumine
Oxyde de fer.. Chaux
Oxyde de manganèse.. M agnésie.
Potasse. Soude.
2,7 75,9 15,9 0,7
0,4 traces. traces. 2,9 5,8 100,3