Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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EXTRAITS
DE CHIMIE.
On introduit dans un ballon et on maintient la température à 600 pendant environ une heure. Au
que le phosphate ait été amené à l'état de phosphate soluble et que la liqueur ait été neutralisée. On ajoute ensuite dans cette liqueur convenablement étendue une solution de nitrate d'urane dont chaque centimètre cube correspond à un milligramme d'acide phosphorique. La solution du phosphate doit être portée à zoo°. On verse la solution de nitrate d'urane; on fait bouillir et on
bout de ce temps on trouve au fond du vase de l'acide iodique surnagé de deux couches de liquide. La première est un mélange d'acide hypoazotique et d'acide azotique. La deuxième est Une dissolu-
tion d'iode dans l'acide nitrique. On met de côté l'acide iodique et on concentre par distillation jusqu'à réduction au sixième du volume des deux couches liquides. On transvase dans une capsule de porcelaine; on ajoute l'acide iodique retiré précédemment, et on évapore à siccité. Le fond de la capsule est tapissé d'un dépôt considérable de cristaux d'acide iodique. ,
laisse déposer, et quand la liqueur est éclaircie, on verse une nouvelle dose de nitrate, tant qu'il se produit un trouble dans la liqueur.
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M. Jacquelain fixe à 157 l'équivalent de l'iode.
28. Sur le dosage de l'acide phosphorique.; par M. Leconte (Comptes rendus, t. XXIX p. 55). On sait que les principaux moyens employés pour la recherche de l'acide phosphorique sont les sels de baryte, de chaux, de magnésie, de plomb et d'argent. Désirant trouver un moyen plus sûr de constater la présence et la quantité de l'acide phosphorique et des phosphates, M. Leconte a essayé successivement les réactions que cet acide produit avec les divers oxydes. Les sels d'urane sont ceux qui lui ont offert les réactions les plus utiles et les pl us sensibles avec l'acide phosphorique et les phosphates.
D'après M. Leconte, l'analyse quantitative des phosphates au moyen du nitrate d'urane est des plus précises et des plus rapides. Il faut pour cela
29. Sur le dosage quantitatif de l'acide phosphorique et sur sa séparation d'avec les bases ; par M. Henri Rose (Institut, n° 786, P. 229)-
On dissout le phosphate dans l'acide nitrique et l'on ajoute du mercure métallique en quantité suffisante pour qu'une partie ne soit pas dissoute on évapore le tout dans par l'acide nitrique' une capsule de porcelaine au bain-marie jusqu'à siccité pour enlever complétement l'excès d'acide. On filtre et on lave à l'eau distillée tant que l'eau de lavage laisse un résidu par l'évaporation. La liqueur filtrée renferme des nitrates des bases qui étaient combinées à l'acide phosphorique telles que la chaux, la baryte et du nitrate de mercure. Le précipité insoluble dans la liqueur neutre est du phosphate de protoxyde de mercure mêlé de nitrate et de mercure métallique. On dessèche complétement la masse, on la verse dans un creuset de platine et on y ajoute un excès de carbonate de soude. Par la chaleur le mercure et l'acide ni-