Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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EXTR A ITS
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rure de lithine dans une dissolution de phosphate d'ammoniaque ammoniacal. Le sel cristallin qui
-se dépose' se lave bien avec l'eau froide; il est
exempt -d'ammoniaque. i partie de ce composé se dissout dans 200 parties d'eau à la température
moyenne. La dissolution précipite les sels d'argent en jaune.
La composition de ce sel double est représentée par la formule P053Li0
PO,LiO, HO + 2110.
Chauffé à too°, il perd 7,37 pour Io° d'eau; à noo°, cette perte s'élève à to,3 pour ioo. Phosphate de lithine rnonobasique. Dans ce phosphate l'acide contient cinq fois autant d'oxygène que la base. On l'obtient : 10 quand on dissout le phosphate tribasique dans un acide concentré, évaporant l'excès d'acide, dissolvant le résidu et faisant cristalliser ; 2' quand on prépare à l'aide du carbonate de lithine et de l'acide phosphorique le phosphate tribasique; les eaux mères retiennent du phosphate monobasique, on l'obtient en évaporant; 30 quand on évapore une dissolution d'acétate neutre de lithine avec l'acide phosphorique. Ce sel forme des cristaux solubles et déliquescents; la dissolution précipite en jaune les sels d'argent. Chauffé à oo°, il n'éprouve aucune perte de poids; mais à une température plus élevée, il fond dans son eau, et se solidifie ensuite pour former un verre limpide déliquescent dont la dissolution précipite en blanc les sels d'argent. La perte que la chaleur lui fait éprouver s'élève à 17,32 p.too.
Cristallisé il se représente par la formule : 051,i0 + 2HO,
DE CHIMIE.
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39. Sur- le poi is atomique du barium; par M. Ma rignac. (Ami. de Ch. et de Phys., t.
p. 213.)
Pour déterminer le poids atomique du barium, M. Marignac a précipité le chlore d'un poids concret de chlorure de barium par une liqueur titrée
de nitrate d'argent. Il a calculé le poids de l'argent employé; de là il a déduit le poids du chlore, puis le poids du barium , contenus dans le chlorure. En prenant pour équivalent du chlore 443,20 , et pour l'équivalent de l'argent 1349,01, M. Ma-
rignac s'est vu conduit à modifier un peu les nombres proposés par M. Berzélius (854,85) et M. Pelouze (858,o1); il a trouvé 856,77. 4o. Sur le bisulfite de chaux ; par MM. Mène et Vinchon. (Comptes rendus, t. XXX, p. 71'.)
Suivant MM. Mène et Vinchon , le bisulfite n'existe pas. Ils ont reconnu que le bisulfite du commerce est un mélange de chaux éteinte et de sulfite; que le bisulfite n'existe pas au moins dans
les conditions indiquées jusqu'à ce jour; enfin
que ni la baryte, ni la magnésie, ni l'alumine n'ont été transformées en bisulfite.
41. Sur le carbonate de chaux comme ingrédient de l'eau de la mer; par M. J. Davy. ( Institut , 823, p. 325.) Il résulte des observations de M. Davy que le carbonate de chaux dissous dans l'eau de' nier,