Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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460 EMPLOI DE LA HOMME ET DU COKE, ETC.
fiant pas et ne se réduisant pas en fragments, n'obstrue pas le passage de l'air ; on peut donc augmenter l'épaisseur sans compromettre le ti-
LETTRE
rage (1). Mais M. Ebelmen a indiqué, il y a déjà
de M. le Ministre des affaires étrangères
plusieurs années (2), une autre cause inhérente à la
et M. le Ministre des travaux publics.
nature même du coke : par cela même qu'il est moins combustible que la houille et le charbon de bois, qu'il a en général moins d'aptitude à agir sur les gaz, le coke transforme beaucoup plus clif ficilement en oxyde de carbone; l'acide carbonique produit par l'action immédiate de l'air sur les, couches inférieures de combustible. On peut des charges plus épaisses, obtenir une comdoncavec
bustion aussi complète et une température plu« élevée ; mais il y a, clans chaque cas, une limite qu'il ne faudrait pas dépasser, et qu'on dépasse sans doute très-souvent dans les locomotives.
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En résumé : réduction de la section libre de la
grille, réduction de l'épaisseur moyenne des charges combinée avec un état de division convenable et sensiblement uniforme des fragments de combustible; combustion plus complète, ouverture presque toujours totale de l'échappement avec toutes les conséquences de ces deux faits; tels sont , d'une part, les modifications que les mécaniciens doivent s'attacher à introduire dans l'emploi du coke; de l'autre, les avantages qu'il est permis d'espérer de leur application judicieuse. s Jusqu'ici, disent MM. Jullien et Bataille (Traité des
» machines à vapeur, ne section, p. 284), le coke a leu» jours parfaitement brûlé en touches variant entre- 6OE et ». 8o centimètres. » Sens clouta mais quel prix ?'
Recherches sur la'combustioif et l'emploi des gaz
combustibles, imialee des mime, 4 erie L III, p.
Monsieur et cher collègue
Le Ministre de France à La Haye' m'annonce que, d'après quelques détails sommaires publiés récemment par le journal le Staats courant, on s'occupe sérieusement et avec succès même de l'exploitation des mines de charbon découvertes, il y a quelques années, à Pengarau , dans le Benjermassin (Île de Bornéo). De nouvelles recherches auraient constaté la présence dans ces parages de gisements considérables d'où l'on aurait extrait
dans les derniers jours du mois d'août dernier 489 tonnes de charbon.
Je m'empresse, monsieur et cher collègue, de vous transmettre ces renseignements qui m'ont paru de nature à intéresser votre département.