Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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PâPA RATION MÉCANIQUE
DES MINERAIS DE PLOMB.
de g caissons; en P P on recueille seulement des
Le vol n me des sables est de 36" environ, soit
SI I a mms.
Dès cit, le caisson est plein, l'ouvrier arrête le eoutlint d'eau, ouvre toutes les ouvertures du pied et laisse l'eau contenue dans les sables s'écouler par ces orifices:. La 'quantité d'eau nécessaire au lavage est variable avec la richesse et la nature des minerais traités : plus les sables sont gros et bien débourbés, plus on peut conduire rapidement le lavage; avec des sables assez tins et mélangés d'une forte proportion de schlamms, le laveur doit aller plus lentement et travailler davantage les sables dans
L'outil dont se servent ièS bu-vrierS pour le traaiI atix CaiSsons est un l'able en bois, à Manche eahrt. Lès di:lié-lisions sont: pour la fêté, 4", sur 12" Orn,283 pour le manche 4 1D2. Travail. 41,
Caisson ne 1.
Nous considérereriS d'abord le premier système trois caissons, celtii sur lequel on travaille les de sables retirés des schosserenné : les caissons sont
désignés par des n" t, 2, 3. Les sables sont plaéés en tas sur le sol de l'atelier; on les charge à la pelle sur la tête du caisson hivenr (schlammer) les fait tomber dans le h° i caisson par petites quantités; chaque rois environ i/2" omc,o 119. L'eau arrivant en nappe conti-
nue entraîne rapidement le minerai vers le pied du caisson , le laveur doit le remonter sans cessé, eri ayant soin de .dagir qu'a la surface; il fait ainsi -Center plus filciternent les matières fines et cherche
à remonter les plus gros sables vers la tête. Au pied du Caisson le laveur maintient une cers biné hautéuf d'eàti à peu près immobile, dont la g.prface occupé toute la longueur du bassin, ,en rerniant les orifices les plus bas, à mesure que les sables déposés dans le caisson atteignent ces orifices. Sans celte précaution, le mouvement de l'eau serait assez rapide pour entraîner une proportion notable dé sables dans le bassin p : il est cependant impossible d'éviter complètement la sortie des -sables.
Le'Caissen s'emplit assez rapidement : il faut au plus tros is qu'arts d'heure pour accumuler les sables jusqu'à la hauteur de 16"--= o0,384 près de la tête;
au pied, la hadtetir ne dépasse pas t
om,336.
le caisson. On estime à
ome,o239 par minute la quan-
tité d'eau nécessaire, dans le cas des sables ordinaires bien débourbés. Il est bien évident qu'un lavage aussi rapide ne peut produire qu'un commencement de séparation, tant des schlamms que des différentes qualités de sables. Vers la tête du caisson se trouvent des sables pl us riches, moins mélangésde schiamms qué les sables primitifs; vers le pied, la richesse des sables diminue progressivement, et la propo tion des schlamms augmente. Qua u d l'eau des caissons est bien écoulée, le laveur trace à la surface du sable et avec le coin de son rable, deux traits indiquant la division des sables en trois qualités différentes ; limitées par
les plans verticaux passant par les traits. Leur pos Sit ion n'est pas laissée à la disposition de l'ouvrier; il doit les tracer en regard de deux entailles faites dans l'une des parois du caisson. La première qualité dé .sables S'étend depuis la tète jusqu'au milieu du caisson; elle est enlevée et Jetée à la pelle sur la tête du caisson n° 2.